Visite avec gamin...

C'est après un moment, trop court à mon avis, que Cem me poussa et me cria que je n'étais qu'un égoïste qu'un jeune pourri gâté doublé d'un crétin. C'est alors qu'elle me laissa couché sur le sol comme un vieux linge dont on ne veut plus se servir pour mieux partir vers se qui semblait être les toilettes en rageant contre moi.

Bravo pour moi avec mon égoïsme, j'ai encore dit des conneries. Elle a raison je suis que simple garçon pleurnichard. Je lui avais pourtant juré que je changerais. Pour ma défense un homme ne change pas en criant ciseaux, mais je dois faire au moins un minimum d'efforts sinon à quoi ça me sert de rester ici. Si je continue à être comme ça et avec la tonne de sang que j’ai perdu je ne pourrais même pas marcher convenablement. Je dois absolument montrer à Cem que je fais des efforts mais comment est-ce que je pourrais faire pour le lui prouver ?

J’entends alors un cri de rage qui doit provenir de Cem, puis un bruit de verre brisé qui se termina par un rire assez effrayant pour mes oreilles.

Qu'est-ce qu'elle est en train de faire ? Elle ne va toujours pas devenir folle parce que si oui je suis dans de beaux draps. Déjà que saine d'esprit elle doit vouloir me tuer, je n'imagine pas la scène si elle n'a plus toute sa tête.

Soudainement, la porte de la salle de bain s'ouvre et Cem en sort avec une bande de gaze et du désinfectant se qui me laissa penser qu'elle voulais encore me garder en vie, mais je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Cem commença à me soigner, m'installa sur le canapé et me donna à boire. Puis elle me raconte qu'aucun vampire n'est fréquentable et qu'elle ne l'est pas plus.

Maintenant je pense trop j'en ai mal à la tête. J'ai tellement de questions à lui poser et de choses à lui demander, mais bon commençons par le début des choses et ensuite on va voir si tout va bien aller ensuite.

-Je sais que je ne devrais pas trop parler de peur de dire encore des bêtises, mais j'ai besoin de savoir plusieurs choses.
Ma voix était faible je m'étonnai moi même de cette faible intonation
-Si je te fait tant honte et si tu me trouve si désagréable alors pourquoi m'a tu ouvert la porte de ton logis ? Ensuite, si je suis toujours aussi désagréable je ne vois pas pourquoi tu tiens toujours à me garder en vie alors que tu as eu plusieurs chances de me tuer et de me vider de mon sang, encore là tu viens me soigner pour moi ça n'a pas de sens. Dit moi aussi comment voudrais tu que je réagisse et je compte bien m'améliorer dans se coin la, surtout pour le pleurenichage. Maintenant, si ça te dérange pas trop je vais me la fermer parce que j'ai la tête qui tourne.

Après tout ce que je lui ai hurlé il continue à parler, il continue ?! Eh bien, il en a du courage le gamin ! Il me fait halluciner. Je bois une gorgée de ce café délicieux que je viens de me faire et l'écoute sans broncher. J'hallucine? Il essaye de me faire culpabiliser là ? De me mettre mal à l'aise ? Il a de l'espoir le pauvre chou, je ne culpabilise pas devant qui que ce soit... Avec patience, je l'écoute me sortir un tas de quesiton puis finir en disant qu'il va se la fermer. La déclaration, l'annonce si j'ose dire, me fait marrer. Je repose mon verresur la table et le fixe:

- Tu sais, ça ne servira à rien d'essayer de me culpabiliser, tu n'y arrivera pas alors laisse tomber d'accord ? Mais pour te faire plaisir, je vais répondre à une de tes questions : pourquoi je t'ai laissé entrer ici. Parce que vu la façon dont tu insistais, j'avais pas envie de te voir pleurer comme un gosse à qui on refuse quelque chose. Et franchement, je me demande pourquoi je ne me suis pas tirée dans la seconde qui suivait notre rencontre parce que : primo : tu me fous les nerfs. Secondo : tu salis mon tapis. Tertio : tu te plains et te comportes comme un gamin. Quatro : t'es allé à l'étage alors que je t'avais prévenu.

Et les gamins, j'aime pas ça.
J'ai honte en pensant qu'il y a des années, beaucoup d'années j'aurais pu me comporter de la sorte avec un adulte. Dieu que j'ai du être insupportable ! Dire ces quatres vérités à ce gosse ne m'a pas fait autant de bien que je ne l'aurais pensé. Pourquoi je le soignais ? Bonne question, a question bête, réponse bête : je ne voulais pas voir mon persan devenir rouge sang, même si j'aime bien la couleur. Avouez qu'un tapis tâché de sang c'est pas beau à voir.

- Pour ce qui est de ta promesse, je commence à me dire que, finalement, je me demande si tu sera capable de la tenir un jour. Si tu veux devenir grand, essaye de te débrouiller tout seul.

-Bon avec tout se que tu as dit je comprend que tu sois en colère contre moi, mais parce qu'il y a bien un mais. Je suis pas totallement responsable de la tache sur ton tapis. Crois moi que si j'aurais resté conscient je serais pas tomber sur ton tapis. Oui je me comporte comme un gamin , mais vu la différence d'age que nous avons je pense que c'est normal que tu me prenne pour un gamin peut importe se que je fait. OK je te l'accorde je peux te tomber sur les nerfs et je m en excuse, mais pour se qui est du deuxième étage j'ai simplement fait se que toi tu as fait avec moi. Quand je t avais dit de pas me regarder derrière le buisson et que tu l'as fait même si je t avais avertis.

En finnissant le long oratoire que je venais de faire j'essayai de reprendre mon souffle calmement. Je devais quand même faire attention je ne devais pas reperdre connaissance sinon Cem trouverais sûrement que j'ai l'air d'un faible déjà que je le suis il ne faudrais pas que j'en rajoute se serais assez pathétique de ma part. Je mis la main sur mon coeur il battais très fort et d'un rhytme rapide. Je ne pu m'empêcher de plisser les yeux un peu.

Il semble reprendre du poil de la bête. Bonne nouvelle, il arrêtera peut-être de saigner, j'ai pas envie de jouer Mère Théresa toute la journée quand même ! Pour trouver la force de me contredire (à nouveau), faut le faire, surtout quand on a saigné comme ça... Le souci c'est... j'aime pas qu'on me contredise. Je sens la colère monter en moi, lentement mais surement, me retenant de le foutre dehors à grand coups de pieds au derrière (que diraient les voisins ?) mais je ne le fais pas. Que diraient les voisins ? pour eux je ne suis qu'une solitaire qui aime bien traîner la nuit, travaille beaucoup dans son appartement, je ne fais pas de bruit après dix heures, je n'embête pas le monde. Après tout... pourquoi pas, un bon coup de pied, mossieur se retrouve dehors, ses ailes de chauve-souris à la vue de tout le
monde... Il le mériterait assez... Un sourire inquiet se forme sur mes lèvres, ce serait marrant. L'idée est alléchante, elle me titille fortement... Un peu plus et je le fous dehors.
C'est pas sa faute s'il a taché le tapis ?! C'est de la mienne peut-être ? Il aurait pu se retenir de tomber dans les pommes ou bien tomber ailleurs non ?? Impossible de comprendre ça où quoi ?!
Je me relève, tourne en rond dans le salon, l'observe, tentant de me aitriser (pas pour sa survie, pour celle de mon tapis, entendons-nous !).
J'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque au moment où il m'accusa d'avoir fait la même chose que lui avec moi en l'espionnant derrière le buisson.

- Espèce de crétin ! J'ai mit ma main sur mes temps, ahurie, pour me calmer. C'est pas pareil du tout ! Tu caches tous tes secrets, toute ta vie derrière ce buisson ? Tu caches des trucs indispensables à ta survie derrière ? Mais merde !! Pourquoi je me défends ? Tout est de ta faute !! Faut pas chercher, inutile d'essayer de me faire culpabiliser, j'aurais juste envie de foutre dehors, à la vue des passants, sans ton manteau ! Tiens, si je le faisais, tu réagirais comment ?

- c'est sûr que si tu me mets à la porte tout de suite je vais être triste dans un sens parce que je n'aurai pas réussi à faire baisser ta colère ou à t'apaiser et pour se qui est des autres dans le couloir ça dépend du nombre s'ils sont deux où trois je vais devoir les tuer pour préserver mon anonymat s'ils sont beaucoup plus je risque de chercher une fenêtre pour sauter dedans et ensuite espérer voler correctement. Je n'imagine même pas si je n arrive pas à voler ça risque de faire mal. Tu souhaite vraiment que je parte tout de suite ? Si oui, désolé du dérangement.

Après se long monologue, je me levai et regarda si je n'avais pas oublié quelque chose . Ma tête tournait encore quelque peu, mais je pense que je vais être capable de m'en sortir dire que je pensais la rendre plus gentille et/ou connaître plus son passé mais il faut croire que je ne dois pas trop rêver tout se que j'ai réussi à faire jusqu'ici c'est de perdre encore plus de sang et la mettre en colère. Il faut dire que je suis pas le genre de personne qu'elle préfère de plus je suis un hybride c'est pas très bien vu.

-Malgré tout, même si tu me sacre vraiment à la porte j'ai bien aimé faire ta connaissance. Cette rencontre va me marquer à vie, physiquement et mentalement.

Après ses paroles, je me tournai vers Cem avec un grand sourire au visage comme si tout les ennuis qu'ils avaient eut ne c'était jamais produit ou que je les aurais oublier momentanément

Il parle comme un amant à qui sa maîtresse lui annonçait qu'elle le quittait. Or, on est rien de tout ça... Le gamin commence à délirer grave, si je ne savais pas qu'il a perdu du sang, j'aurais cru qu'il était sous l'emprise de l'extasy... Ahem, dans le fond, c'est quoi la situation qui serait plus bénéfique pour lui? Je me marre et me vautre dans mon fauteuil dans un élan de paresse.
Il se leva, tituba légèrement. J'ai souris de toutes mes dents. Une fraction de seconde après, j'avais quitté mon fauteuil et j'étais en face de lui, mon visage à deux centimètres du sien. En une fraction de seconde, j'avais traversé la pièce. J'ai soufflé, à voix si basse que seul lui pouvait m'entendre. Mes dents aiguisés et mortelles dévoilées.

- Ca va te manquer à vie ? Et... en quoi un vampire pourrait-il te manquer ? Pourquoi est-ce que je te manquerais ?

Une fraction de seconde plus tard, j'étais à l'autre bout de la pièce... J'étais assoiffée, j'avais envie de boire son sang... Mais une autre envie prenait le dessus. L'envie de lui faire peur, la trouille de sa vie. Ce type ne semblait avoir aucun instinct de survie... Il était devant un vampire, il s'en foutait. Il le quittai cérémonieusement, disant au revoir, demandant pardon alors que j'ai failli le tuer. La situation n'est-elle pas... originale ? Un instant plus tard, j'étais devant la porte, j'ai fermé à clef, l'ai mise dans ma poche. Il était coincé. Mes murs étaient insonorisés, mes rideaux fermés, il aurait beau hurler au secours si l'envie l'en prenait, personne ne le verrait, personne ne l'entendrait. Il cligna des yeux, j'étais devant lui. Mon sourire s'élargit d'un cran.

- Je ne te fais pas peur ?

J'ai bondit, la moitié d'une seconde passa, j'étais en haut de la mezzanine, accroupie sur la rembarde, tel un animal prêt à bondir sur ma proie. inconsciement, je commençais à jouer, j'avoue m'amuser follement. Se pouvait-il qu'il soit une de mes prochaines victimes ? L'idée était tentante. Sans ménagement, j'ai bondit à nouveau et suis atterie sur le torse du gamin, le renversant au sol. Malgré mes maigres 50 kilos, j'étais forte, je le maintenais au sol.
Je l'observais, tentant de trouver la peur dans son regard, cherchant à la trouver...

- Tu sais, il m'est assez désagréable, gênant je devrais dire d'être avec toi... Je ne te fais pas peur.... Tu as envie de me voir...

Je me lève, recule, m'installe sur une chaise du bar, la tête renversée en arrière. Je m'amuse comme une petite folle, mais n'en laisse rien paraître. Je vois un verre de vin et me lève, tourne sur moi-même, faisant voltiger mes cheveux comme dans une pub Loréal. L'ambiance devient lourde. Je m'approche de lui avec une lenteur délibérée, exagérée, qui n'en est que plus effrayante. Mes yeux grands ouverts, je le regarde, murmure juste assez fort pour qu'il m'entende. Mon regard se fit noir, menaçant avec une pointe de douceur qui n'en est que plus terrorisante... J'adore jouer...

- Tu n'as pas peur Jonathan ? Même pas un petit peu ? Tu es sur ?

*Si c'est le cas, je vais pouvoir arranger ça. *

Quelques secondes après avoir fait un sourire à Cem, elle apparut à quelques centimètres de mon visage me demandant si j'avais peur d'elle, sur le coup je n'avais pas très peur, mais à la seconde suivante quand j'entendis le son d'une porte se fermer et se barrer je commençai à devenir nerveux. Je me mis à chercher Cem des yeux, mais elle était beaucoup trop rapide pour que je puisse voir quoi que se soit. Soudain, Cem me sauta dessus comme un fauve l'aurait fait avec sa proie me retrouvant plaqué au sol ne sachant que faire, car Cem me maintenait fermement m'empêchant ainsi de me déplacer. Maintenant j'avais vraiment peur, j'Avais l'impression que mon coeur allait sortir de mon corps tellement il battait vite et fort.J'en metterais ma main à coupé qu'elle est capable de sentir mon coeur battre d'où elle est présentement. Puis, tout d'un coup, elle disparu pour réapparaître plus loin me demandant toujours si j'avais peur.

le coeur battant à tout rompre je n'avais d'autre choix que de lui dire la vérité

- Oui tu me fais vraiment peur maintenant, tellement peur que je n'arrive même plus à commander mes muscles de me lever pour pouvoir essayer de m’enfuir en courant.
j'essayai de me lever dut mieux que j'ai pu et pourtant c'était comme si j'étais paralyser au sol mes membres ne m'obéissaient plus j'avais trop peur pour bouger

J'ai éclaté de rire à sa réponse. Il avait peur, n'arrivait pas bouger... Il l'avouait volontiers. Tant mieux. Mais ça ne me suffisait pas. Je suis arrivée devant lui, avec cette lenteur effrayante. Il ne bronche pas, ne fais rien, juste parler. J'éclate de rire et recule en un instant. Je suis allée tellement vite que moi-même je m'en amuse. Je me pose sur le canapé et le regarde, mon doigt caressant ma lèvre inférieure, un tic que j'ai depuis des années. Pensive, je réfléchis... J'ai envie de lui faire la trouille de sa vie... Histoire qu'à chaque fois qu'il passe un coin de rue, il craigne de tomber nez-à-nez avec un des miens... L'idée est follement tentante, je ne peux y résister. Je souris et m'approche de lui normalement. Arrivée à côté de lui, je plante mon regard assassin dans le sien. Que ressent-il en ce moment? Je me le demande.
Je sais que les vampires ont un pouvoir fort sur le sexe opposé... Est-ce que c'est vrai sur les hybrides aussi ? Est-ce à cause de ça que le gamin assure que la rencontre que nous avons faite lui manquerait si je le fous dehors ? Intéressant comme question, il faudra que je vérifie ça... Avec le gamin, ça ne devrait pas être dur.

Une idée me vient à l'esprit. Une idée sacrement tordue... J'ai dévoilé mes dents aiguisées aux yeux du gamin, l'instant d'après, il n'y avait que de la brume dans la pièce. Encore un pouvoir des vampires. Je murmurais son nom... l'appellant avec une dose d'humour dans la voix, noyée dans les accents effrayants que je m'appliquait à utiliser.

- Tu as encore peur ? Là ? Maintenant ?

je n'arrivais plus à bouger, j'étais à sa merci, elle pouvais faire se qu'elle veut de moi. Mon COeur n'arrêtait plus de battre, je sentais et j'arrivais même à voir les pulsations du coeur au travers de ma chair. C'est à se moment là que Cem avança près de moi tranquillement comme si rien d'anormal se passais. Le regard tueur, le regard assassin, je me souviendrai toujours de ses yeux si je m'en sort vivant ils m'ont assez fait peur pour rester graver dans ma mémoire. Elle était proche de moi ses dents aiguisées prêtes à me vider de tout le sang qui me restait. C'est alors qu'elle disparue en fumer, je fus soulager un très cours instant jusqu'à se que j'entende ça voix douce et sadique à la fois. Me demandant toujours si j'avais peur, c'était devenue une manie chez elle. je n'arrivais même plus à prononcer correctement mes paroles tellement j'étais terrifié. Je respirais très fort c'était tout juste si mes cheveux ne devenaient pas blanc à cause de la frayeur que je ressentais présentement. La fumer était toujours présente c'était terrifiant juste à imaginer qu'elle pourrais réapparaître et me tuer aussi facilement. Les vampires ne sont pas cotoyables ils sont sadiques ils aiment terroriser leurs victimes avant de les tuer froidement. Moi qui pensais au début que Cem était une exception à la règle je mettais trompé sur toute la ligne elle est cruelle et méchante.

-J...JJ... j'ai ... pp..pppp..peur....t ..t. .tu .... .. .. .est f.. ..f.f.f..fierrrre d. .d.d dd de .... .t.t.tt.toi

Il s'en rend enfin compte... Je suis effrayante. Est-ce qu'il a encore envie de rester ici ? Malgré les dangers que ma nature lui fait encourir ? Sûrement pas. Je repris ma forme initiale, me posant derrière le gamin. Il ne me vit pas. J'ai sourit et tapoté discrètement sur son épaule. Il se retourna, tétanisé. J'ai prit un gentil sourire, un sourire d'enfant. D'ailleurs, du haut de mon maigre mètre 63, j'ai tout l'air d'une enfant. J'en oublie parfois que j'ai le physique d'une adulte toute jeune, genre 18 - 19 ans. Il se retourne, me regarde. Il est bien plus grand que moi, mais à peur quand même. Si c'est pas mimi tout plein ça ! Sans me départir de mon sourire, je lance :

- Ca me rassure... J'ai cru que tu n'avais aucun instinct de survie ! Toute personne équilibrée aurait fuit dès la seconde où je lui aurais bondit dessus mais toi... tu as poussé le vice jusqu'à vouloir aller dans mon appartement... J'avoue que... tu m'intrigues assez Jonathan.

Je l'appelle par son prénom, et non par ce surnom que je lui ai donné : le gamin. Ca doit lui faire bizarre. Comme si j'étais une jeune femme tout à fait normale, je me dirige vers ma cuisine et me sers un nouveau verre. Allez, soyons fous, offrons un verre au gamin, il l'a mérité. J'ai retrouvé cet aspect plaisant et gentil de ma personnalité - certes - mais j'ai tout de même laissé ma porte fermée à clef. A nouveau installée dans un fauteuil, je fis signe au gamin de s'asseoir. Il l'a mérité le petit, j'ai pas été très sympa avec lui.
En grosse paresseuse que je suis, je m'allonge sur le canapé, fixe un instant le plafond. Je n'entends que le souffle du gamin, je me rends compte que j'ai failli le faire crever de trouille. Je lui jette un coup d'oeil, il à l'air sous le choc. Attendrie par ce petit spectacle, je me relève et le prend par les épaules - ce qui reste difficile avec ses ailes - pour le forcer à s'asseoir sur une chaise. Il est tout pâle, le temps d'un instant, j'en viens à me demander si je n'ai pas exagéré.

- Eh ! Tu ne vas pas me claquer entre les doigts !!

Etrangement, je m'inquiète. Il ne faudrait pas qu'il s'évanouisse à nouveau, mon tapis a déjà assez souffert je crois !

Juste avant de faire un arret cardiaque la fumer avait semblé disparaître un moment et c'est à se moment précis que Cem décida de refaire surface je ne l'avais pas vu tout de suite c'est pour ça qu'elle me tapota sur l'épaule, se qui eu pour effet de me faire sursauter j'étais vraiment sur les nerfs. Pourtant elle était calme seraine et elle avait un très jolie sourire on aurait dit un ange, mais je savait très bien qu'il ne fallait pas se fier au apparence. Cet ange peut se transformer en un démon très puissant s'il le veut. Elle m'aida à me lever et m'assit sur une chaise confortable, c'était vraiment à n'y rien comprendre elle aurait pu m'achever à l'instant et la elle m'offre un verre d'eau. je me pris la tête à deux main en signe de confusion complète et totale. Elle me demandais si j'allais bien. Elle est bien bonne celle là j'étais sur de mourir de peur il n'y a aps plus tard que 2 minutes et maintenant elle me demande si tout va bien aller.

toujours avec un aire confu dans la voix
- Oui .... ça devrait aller inquiète toi pas pour ton tapis je compte pas retomber dans les pommes ça ma causer plus d'ennuis qu' autre chose

Je continuais à me poser une question en voyant Cem s'évacher sur sont divans. Physiquement elle avait à peu près mon âge, mais je savais que la vérité était bien différente de se que je voyais. Je me demande bien se qu,elle veut de moi la porte est toujours fermée à clef et je suis toujours vivant c'est pas normal. En plus d'avoir les mains sur la tête en signe de confusion j'affichais un air interogateur.

Je sentais qu'il allait me claquer entre les doigts, et, franchement, j'en n'avais pas vraiment envie. Il est posé sur le fauteuil, mais toujours sous le choc. Je lui souris gentiment. Allez, on va être un peu gentille, pour changer ! Je me redresse (regrette ma position couchée un peu, mais bon...) et le regarde droit dans les yeux, les mains jointes devant moi. Il a l'air tétanisé. De peur de le brusquer, je fais ma voix toute douce : il ne faut tout de même pas qu'il ait un infarctus chez moi !!

- T'es sûr que ça va ?

Quoi ? Je pourrais m'excuser ? Non, non, je ne le ferais pas (même pour tout l'or du monde) c'est pas dans ma nature. Il a la tête dans ses mains. Il doit se demander dans quelle panade il s'est foutu en venant chez moi. Il n'avait qu'à pas insister, c'est tout de même pas toujours de ma faute !! Je sais que je ne suis pas du genre nounours tout gentil, attendez, c'est pas vraiment dans ma nature ! Vous voyez, vous, un vampire tout mielleux avec les autres ? Personnellement, l'idée ne m'effleure même pas.
Avec un air de mauvais perdant, le gamin me dit qu'il ne va pas tomber dans les pommes, qu'il n'y a pas de souci à se faire pour mon tapis. Je fais craquer mes doigts, furieuse. Je n'aime pas qu'on devine aussi facilement mes pensées. Amère, je lance:

- Eh oh, je m'inquiète pour toi - ce qui n'est pas dans mes habitudes - alors évite les sarcasmes s'il te plait. Mon tapis, je peux le faire laver.

Je reste assise, regardant le gamin.

Entendant le craquement des doigts de Cem je savais que je n'aurais pas du dire ça. j'ai eu un petit mouvement de recul sur ma chaise au moment elle avait fait craquer ses doigts, je m'étais imaginé qu'elle me cassait le cou. J'avais vraiment les nerfs à fleur de peau, il fallait que je me calme au plus vite. J'avais retrouvé mon calme un petit peu. Je ne risquais plus la crise cardiaque au moindre mouvement de Cem à présent. C'est à se moment que je décidai de répondre à Cem.

-oui je suis sur que ça va aller maintenant et merci de t'inquiéter pour moi même si ça dure seulement quelques instants. Tu peux te recoucher si tu veux tu avais l'air mieux comme ça, parce que la c'est comme si je te forçais à rester assise tu dois trouver ça moins agréable.

En me sentant plus calme, je me permis de m adosser sur la chaise sans trop écraser mes ailes. J'aimais bien qu'elle se préoccupe de moi comme ça, mais je savais que ça n'allait pas durer très longtemps, alors je ne prendrai pas de chance et n'abuserai pas de l'hospitalité dont elle me fait part. Je pris le verre d'eau qu'elle avait posé sur la table pour moi et commença à en prendre quelques gorgées. Regardant Cem si elle n'allait pas me sauter à la gorge au moindre faux pas et puis soudain une question me traversa l'esprit.

- Je sais que c'est peut-être pas le moment pour une question de se genre, mais ça m'intrigue quand même un peu. Est-ce que le sang des hybrides goûte différemment de celui des humains ?.

Je le terrorise maintenant, c'est clair. Il doit être en train de se dire à chaque instant que le moindre de mes geste est peut-être destiné à le tuer... Hum, ça ne va sûrement pas lui plaire de rester un peu plus longtemps chez moi... Non, pas par charité, mais simplement parce que je ne peux pas le laisser sortir comme ça ! Quant à me recoucher, non merci, j'ai trop envie de bondir, de sauter, de terroriser encore un peu plus. Mais par politesse (si, si ! Je connais le mot !) je vais m'abstenir encore un peu.
Il s'adosse. Bieeeeen, je le sens soudainement plus à l'aise... Ca aidera sûrement pour le dialogue que nous partageons. Il voit le verre d'eau, j'observe sa pomme d'adam s'agiter... J'entends le bruit de l'eau dans sa bouche, j'entends tout... Trop de silence, on étouffe.
Sa question me surprend... Est-ce que les hybrides ont un goût différent que les Humains? J'en sais rien, je n'y ai jamais réfléchit...
Bravo gamin... tu me poses une colle !
A defaut de piano, je laisse mes doigts pianoter sur le bord du fauteuil, songeuse.

- Tu sais, au fond j'y ai jamais pensé. Le sang, c'est le sang... Il doit y avoir des gens qui ont un meilleur sang que les autres, c'est sur... Mais après, de là à dire qu'ils ont un goût différent... J'en sais rien, je n'y pense pas tellement.

Assise, je tends mes jambes en arrière, enlève d'un coup de pied mes ballerines et les envoie valser à l'autre bout du loft, près d'une paire de bottes.

- Pourquoi tu veux savoir ça ?