Visite avec gamin...

Je regarde le gamin il a les yeux gros comme des soucoupes. Eh ouais, avoir des moyens ça aide ! Pourtant je suis sure que si je n’avais eu qu’une vie humaine, je n’aurais pas eu le quart de ma richesse actuelle.

Nous sommes maintenant dans l’ascenseur qui mène à ma… « vaste demeure ». Amusant de dire ça ainsi. Bref… la montée dure une petite minute et nous voilà arrivés au sommet de l’immeuble ! La porte d’entrée est des plus banales… Tandis que l’intérieur l’est déjà moins ! Je laisse durer le suspens un peu et laisse ma main sur la poignée, histoire de faire durer l'attente. Enfin, je baisse la poignée et entre dans mon loft, suivie de près par le gamin. Je regarde tout le mobilier... J'aime bien ma maison... C'est un bel endroit. Il ne doit plus se demander pourquoi je n'ouvre pas les rideaux, trop sensible à la lumière. M'enfin, peut-être qu'un jour je les ouvrirais. Je m'installe sur mon canapé et soupire... C'est agréable d'être chez soit !

- Alors gamin, t'en penses quoi ? Un peu trop... vampiresque à ton goût ?

Mon regard parcout mes murs... Enfin, ce qu'on en voir. Les baies vitrées couvertes de rideaux épais, les bibliothèques ou encore les tableaux de moi. Un peu fiere, je me dis qu'avec l'âge, je n'ai pas perdu de ma beauté... Je suis toujours un brin mystérieuse, je n'ai pas changé...
Je regarde le gamin... il doit avoir soif. On a marché toute la nuit, parlé un moment... Ca doit creuser pour lui. Perso, la fatigue, je ne la ressens plus. Je me lève et fait signe à Jonhatan de s'asseoir pendant que je me dirige vers la cuisine... Voyons voir... qu'est ce que je peux bien lui donner à boire. Certes j'ai du vin, mais je le trouve un peu jeune pour lui donner de l'alcool. Du sirop ? C'est quand même pas un gosse de trois ans !
Finalement j'ouvre le placard où je range les boissons alcoolisée et me saisis d'une bouteille que je repose immédiatement... Je suis folle d'avoir pensé à lui donner ce breuvage ! C'est dans celui-là que j'ai mit un tranquilisant pour pitt-bul, au cas où mes visiteurs seraient trop "surrexités". J'opte pour un verre d'eau et verrouille le placard, comme si de rien n'était...
Une fois la carafe remplie, j'amène les verres et l'eau sur la table basse de la partie "salon" de la pièce.
Je m'assieds en face de lui et enlève mon manteau. Va-t-il faire de même ?

Elle me demande si c'est trop vampiresque à mon goût au contraire je trouve le loft tellement luxueux que j'en bave presque de plaisir. Je me met à regarder un peu partout et je m'arrête sur les tableaux, ils la représente toutes , mais à chaque tableaux elle change d'époque c'est magnifique . Tout dans se loft est tellement beau et mystérieux on ne dirait pas que l'on est dans un loft mais bien dans un palace, il y a même un deuxième étage. Je suis resté dans le hall d'entré la bouche grande ouverte pendant plusieurs secondes avant de me rendre compte que Cem était dans la cuisine pour chercher quelque chose à boire , c'est vrais que je commencais à avoir soif je me demande bien si elle ne serait pas médium pour savoir tout se que je veux à l'avance. Je me dirige tranquillement dans la partie salon en ayant pris la gentillesse d'enlever mes souliers pour ne pas tacher tout le loft.

-Nos au contraire, j'adore t'a décoration. Tu as beaucoup de goût je trouve.

C'est alors que Cem reviens avec un carafe pleine d'eau . Elle s'assied et enlève son manteau pour se mettre à son aise. Je me demande bien si je dois faire pareil après tout je suis torse nue sous mon manteau .

Ahh et puis après tout elle m'a déjà vu torse nue je vois pas pourquoi je me cacherais cette fois, surtout que personne ne peut voir se qui se passe à l'intérieur grâce aux rideaux.

J'ai enlevé mon manteau et je l'ai déposé proche de moi et avant de m'asseoire je déploie mes ailes tranquillement pour ne pas accrocher un objet et le faire tomber sans faire exprès, car je me fais mal à chaque fois que je m'asseois sur mes ailes et comme maintenant je suis torse nue je ne vois pas pourquoi je devrais me faire mal encore une fois de plus. Je m'asseois enfin torse nue le visage rouge comme une tomate par la gêne et les ailes grandement dépliées.

-J'aime vraiment votre loft et au fait merci d'avoir accepté de me le montrer.

Pourquoi il me vouvoie tout à coup ? Ca me fait bizarre. Ok je suis une vampire avec un millier, presque deux, années derrière moi, mais quand même. Je ne pensais pas avoir l'aspect d'une grand-mère !
Il a enlevé son manteau à son tour... Ca fait stylé dans le décor, ses grandes ailes sur le mur... Si c'était un papillon ou quelque chose de mortel, je m'empresserait de l'épingler... Lugubre à souhait ! J'en frissonne... Bah, après tout... C'est un mortel... Qu'il meure un peu plus tout ou plus tard... NON ! Arrête ça Cem tu vas le tuer tout de suite, comme les autres avec ce genre de réflexions ! Calme-toi !
Allez, tranquillement tu vas prendre cette cruche et servir ton invité... Calme toi Cem et respire un grand coup. Jonathan n'a rien vu, tant mieux... Ils sont tellement facile à duper ces humains, ca ferait soit hurler de rire soit hurler de désespoir. Je ne dis rien et lui tends un verre d'eau.

Je vois qu'il regarde les tableaux... Je souris et dit :

- Je me suis pas mal concervé avec l'âge non ? Je montre un tableau. Celui là c'était en... 1653 je crois. Je m'appelais Melissa et je vivais dans un grand beau château... J'étais un peu la princesse du coin. Sauf que je n'étais pas aussi sage qu'elles. Je lui montre un autre tableau. Lui, c'était bien avant... J'étais une simple couturière dans une grande maison... Le maître n'était pas des plus agréable, mais je m'en suis rapidement débarassée... Tu vois, tout ça pour moi c'est un peu le récapitulatif de ma vie.

Je m'assieds tranquillement sur la chaise et admire ces oeuvres... Pour certains, j'ai été leur amie, leur muse, ou encore leur amante. Jamais le même rôle... Je suis un peu comme un camaléon... Sauf que j'adore le goût du sang.

Je vois elle a vraiment beaucoup de vécu elle a l'air tellement jeune pourtant, c'est vrais que les vampires sont presque immortels je me demande à quoi elle pense en se moment elle me fait un regard étrange puis ensuite elle se ravise. Elle pense peut-être que je suis stupide, mais je suis quand même capable de remarquer quand quelqu'un me regarde de travers. je ne suis pas aveugle tout de même.

-Cem est-ce que je peux savoir pourquoi est-ce que tu as l'air de me dévisager de temps en temps, parce que je n'arrive pas à savoir pourquoi tu fais ça. Rassure moi, je n'ai rien fait de mal j'espère parce que si c'est le cas, je peux éviter de faire se que tu n'aime pas.

moi qui ai toujours eu envis de devenir un vampire quand j'étais adolescent, même si je pensais qu'ils n'existaient pas vraiment, maintenant que j'en croise un pour de vrais j'arrive tout simplement pas à le croire.

-Ah au fait est-ce qu'il y a beaucoup de personnes qui sont entrées dans se loft. je sais que ça ne me concerne pas mais je suis vraiment curieux

Soudain je ressenti un mal fou aux yeux je ne pouvais plus les ouvrir ça faisait tellement mal tout se que je pouvais faire c'est me mettre les mains devant les yeux, mais ça ne diminuais en rien la douleur que j'éprouvais. Je me suis plier en deux sous le coup de la douleur sans que je ne puisse rien faire

-Arg mes yeux qu'est-ce qui m'arrive

Et puis après quelques minutes la douleur se volatilisa comme elle était apparue. Je savais qu'il c'était passé quelque chose mais je ne savais pas quoi, c"est alors que je me suis décidé à me rasseoir et regarder Cem d'un air qui cherche des réponses.

-Qu'est-ce qui c'est passé??? C'est la première fois que ça me fait ça.

Voilà qu'il me vouvoie... Est ce que ça veux dire que oui, on voit que je suis âgée ? Fait gaffe à ce que tu peux raconter gamin, un mot de travers et paf ! Plus de tête mais une marre de sang ! Fais gaffe gamin. Comme je ne suis sure de rien, je ne te sauterai pas tout de suite dessus, mais un mot de travers et tu le regretteras dans ta tombe.

- Je te dévisages parce que tu m'amuse. ne te vexe pas, mais c'est très divertissant d'essayer de tenir une discussion avec toi... En plus, tu m'as promit de t'endurcir. Certes c'était il y a peu de temps, mais tu n'as pas changé du tout... sauf quand on a commencé à marcher, tu m'as fait penser à un gosse fier de quelque chose. C'est pour ça et d'autres choses que je te dévisages. Satisfait ?

La question qui vient ensuite est plus gênante. Beaucoup de personnes sont-elles entrées dans mon domaine ? Oui, quelques un, mais je ne me voit pas lui dire qu'ils n'en sont jamais repartis en un morceau entier... Toujours en pièces détachées. Ils sont maintenant enterrés... euh... quelque part dans Paris ! Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il se plaque les mains sur les yeux... Quoi ? Y a quoi ? Un truc qui le fait flipper à la télé ? non, pas possible, elle est éteinte et à l'étage.
Qu'est ce qu'il lui arrive ? Je ne le sais pas moi-même en fait ! Comment il veut que je le sache ? Je me lève et m'agenouille à côté de lui.

** Bon, ça c'est pas un de mes pièges... Qu'est ce qu'il a encore ? **

- Moi même je sais rien de ce que t'as ! Désolée mais je vais sûrement pas pouvoir t'aider ! Qu'est ce que t'as ? T'es ébloui par quelque chose ?

Il enlève soudainement ses mains et me regarde, l'air completement hagard. Qu'est ce qui se passe chez lui ?

-Désolé je pense que ma transformation n'est pas encore terminée. J'ai déjà ressenti le même genre de douleur, mais jamais à cet endroit c'est bien la première fois que ça m'arrive. Je ne voulais pas te déranger avec ça. De toute façon je ne peux rien y faire pas vrais! Je vais mieux maintenant, merci d'avoir essayé de faire quelque chose pour moi.

Elle dit qu'elle n'est pas attentionée et qu'elle n'est pas gentille, mais je suis sur du contraire maintenant, parce que je ne pense pas que si elle aurait aussi peu attentionée et si peu gentille ça ferais longtemps que j'aurais été vidé de mon sang même si elle dit que je l'intrigue. Je pense que je serais mort tout de même selon moi.

-Je sais je parle beaucoup , mais j'aimerais bien voir se qu'il y a à l'étage. Je trouve tellement que ton loft a du style.

Je me met à sourire comme si rien ne se serais passé mes ailes toujours grandes ouvertes ça faisait longtemps que je ne les avaient pas laissées grandes ouvertes aussi longtemps et j'ai l'impression que, maintenant que je les regardes elles ont l'air d'avoir encore pris de l'expention. Je me demande bien quand est-ce que ma transformation va se terminer. Je ne veux pas me transformer en monstre.

-je vais te parraitre bizard peut-être encore, mais je vais t'avouer que j'aime bien le sang moi aussi. Peut-être pas autant que toi, mais j'aime ça quand même.
je me demande si j'ai bien fais de lui dire ça. Elle peut bien s'en foutre comme elle peut trouver ça intéressant. Boff je pense pas que je risque grand chose de lui avoir avoué ça mais on verra en temps et lieu.

Il n'a pas finit sa transformation ? Ah oui... la prochaine étape c'est quoi ? la chauve souris géante ? Personnellement, j'aimerai qu'il évite de se transformer dans mon loft, certaines choses sont bien trop précieuses pour qu'un hybride les brise.
Voir ce qu'il y a à l'étage ? Non, il pousse le bouchon un peu trop loin à mon goût. Il est déjà cghez moi et risque fort d'en sortir vivant, mais monter dans mon antre, au deuxième étage, non. Il sourit... il croit que je vais le laisser... Détrompe-toi l'hybride, je ne te laisserai pas monter, pas tout de suite.

- Non.

Ma voix est tranchante, froide, effrayante. Il a du comprendre qu'il n'y a pas à discuter. Il a bien assez de chances comme ça, à mon goût.
Il change de sujet maintenant... Il me déclare qu'il aime le sang... Surement pas autant que moi, il s'en doute bien. nous sommes quand même de nature différentes.
Mon seul mot à glacé l'athmosphère. Je vais voir s'il est... si curieux que ça... garre à lui s'il échoue à ce test. Je me lève doucement et annonce :

- Je reviens dans un instant...

Je vais dans la salle de bain et m'enferme. Transformée en brume, je passe sous la porte et monte à l'étage, en jetant quand même un oeil au gamin qui me tourne actuellement le dos. Je suis maintenant en haut... Est ce qu'il est si curieux pour monter ?

je suis surpris de la manière dont elle me refusa l'accès au deuxième étage. Cem voulait évidement pas que je monte voir se qu'il s'y cache, mais c'est tellement tentant de monter les escaliers pour aller voir ce qu'il s'y cache. Je sais que si je jette un rapide coup d'oeil ça ne feras de mal à personne et puis elle ne le saura jamais si je ne lui dit pas. D'un autre côté si elle m'interdit d'aller voir plus loin c'est sûrement pour mon bien.

Soudain Cem disparaît devant mes yeux en me disant qu'elle reviendrait dans un instant.

J'ai vraiment envi d'aller voir là haut, mais j'ai bien vu que si je ne fais pas se qu'elle demande j'allais sûrement finir comme ornement sur un de ses murs. Cem était vraiment glaciale quand elle m'a refusé de monter pour voir plus de choses. J'espère que ce n'est pas à cause de ma mutation. Je voudrais tellement avoir quelqu'un avec qui parler ça me remonterais le moral de voir que je ne suis plus seul à avoir un problème dans mon genre. Je n'ai jamais vu d'autres hybrides, je me demande si je suis le seul dans mon cas à avoir des ailes dans le dos.

je me redresse tranquillement pour admirer tranquillement toute la pièce dans son ensemble. Je regarde attentivement tous les tableaux pour bien me rendre compte que dans tous les tableaux Cem est toujours joyeuse.

J'aimerais bien qu'elle soit toujours joyeuse comme sur les tableaux. Je me demande bien pourquoi elle déteste tellement tout le monde ou tout justement pourquoi elle est si antipathique .

Je suis en haut... Il ne monte pas. Pas pour l'instant je me dis. En fait non, il ne monte pas tout court. Bien que je l'entende bouger en bas, il ne monte pas. Il n'est peut-être pas si bête que ça au fond. Enfin, qu'est ce que je peux bien savoir à ce sujet-là, je n'ai pas fait psychologie... Finalement je redescend, comme une fleur...
Il va rapidement comprendre qu'il y avait anguille sous roche... Je l'espère pour lui.
Il admire toujours mes tableaux, avec une sorte de fascination peu commune aux hybrides. Ca ne me déplaît pas... Je me demande ce qu'il pense en ce moment...

- C'est quoi qui te fascine ? Toujours mon incryable beauté ?

Je retiens un rire, sans peine. Doucement, mes doigts se promènent sur les toiles vieillies. Il faudrai que j'aille voir ce type qui était sensé me les restaurer, j'ai été trompée sur la marchandise sur le coup... Déjà le vernis s'écaille. Bien sur Jonhatan ne le voit pas, il n'y pas mes yeux, mais pour moi, c'est flagrant.
Ca m'énerve, tous ses incompétents...

- Au fait, t'as un job ?

Question comme ça... Je me demande à quoi ressemble la vie sociale d'un "monstre" si j'ose dire.

Je vois soudain du coin de l'oeil Cem en trin de descendre de l'escalier. Elle voulais certainement me tester, pour voir si j'allais faire se qu'elle dit. Après le non catégorique qu'elle m'avait fait, je n'avais plus vraiment envi de lui désobéir. Elle me demandait si c'était toujours son incroyable beauté qui me fascinait.

- Il y a bien ta beauté que j'admire, mais il y a aussi autre chose .....

Je ne lui dirai pas exactement se que je regardais sur ses tableaux elle va encore me prendre pour quelqu'un de stupide qui ne regarde que ses émotions. Elle va encore se remettre à rire et ça je ne le veut pas. Peu de temps après lui avoir répondu elle me demande si je travail, comme si je serais capable de me trouver un emploi avec mon problème.

- J’en avais une avec que mes ailes ne soient rendu un fardeau , mais maintenant je vois pas comment je pourrais trouver un moyen d’avoir un emploi sans que mes supérieurs s’aperçoivent de ma différence, elles sont rendu trop dure à cacher.

Elle voulait sûrement en savoir plus sur moi, mais ce n’était pas déjà assez évident que je ne puisse plus avoir de vie normale avec les humains.

-Et toi en as-tu une ??? Parce que en voyant tout ce que tu as achetés, je me demande bien comment tu as fait pour tout te payer malgré que j’ai peut-être une idée de se que tu as pu faire pour en avoir.

[désolée pour le retard, pour me faire pardonner, je t'ai fait un joli post !^^]

Ma beauté mais aussi autre chose... Il faut bien que je l'avoue, il a attiré ma curiosité. Quoi d'autre ? Qu'y a t-il d'autre à regarder sur ces tableaux ? La beauté d'anciennes oeuvres, qui vaudraient des millions aujourd'hui ? Ou encore, la délicatesse des coups de pinceaux qui couvrent les toiles ? Oui, je suis curieuse, un sentiment que je n'avais pas ressenti en moi depuis longtemps. Ca me fait plaisir quelque part, sans que j'arrive à en définir la raison... Je m'approche du gamin, lui tourne innocemment autour et m'approche de son visage devant lequel je murmure, un air taquin et provocateur dans la voix :

- Ah bon ? Et... cette autre chose... qu'est ce que c'est ?

Puis il me questionne sur les métiers que j'ai pu faire, mais comme je tiens à ma réponse, je réattaquerai. Comment se fait-il que j’aie autant d’argent ? Un sourire traverse mon visage pendant que je revoie les cinq cent dernières années de ma vie. Est-ce qu’il pourrait comprendre ? Sûrement… Enfin, ça reste encore à prouver.
Je revois les châteaux dans lesquels j’ai vécu, je revois le luxe dans lequel je me suis pavanée durant les deux guerres, et, en tant que bonne patriote française, les Allemands que j’ai attiré dans mes pièges pour les tuer la nuit. Je me rends compte du silence et le rompt immédiatement d’une voix amusée. C’est vrai, ce n’est pas tous les jours que je dis d’où je tiens tout cet argent.

- Tu vois, j’ai vécu bien plus longtemps que toi sur cette Terre, j’ai donc eu bien plus de temps pour gagner cet argent. Au Moyen Age, je vivais en riche châtelaine, j’étais très fortunée, puis quand j’ai changé d’identité, j’ai gardé mes biens. A chaque changement de nom, de vie, je prenais ce que j’avais avant. J’économisais un peu, je l’avoue, mais au fil des siècles, ma fortune a grossi. Pour finir je suis ici, avec une multitude de comptes bancaires à des noms différents dans lesquels il y a des petites sommes. Mais réunis… c’est une vraie fortune. Mais je n’ai aucun emploi ici. Enfin, pas pour l’instant. Mais j’en ai fait énormément. Médecin, avocate, psychologue. Tiens, c’est un métier que j’ai particulièrement aimé… Psychologue. Mes patients venaient raconter leur vie, je comparais la leur à la mienne, je les entendais se plaindre, j’étudiais leur comportement… Enfin… Tout ça pour dire qu’en réalité je n’ai pas d’emploi actuellement mais au fond, je n’en ai pas besoin. J’ai tout ce qu’il me faut !

Je m’assieds sur le canapé, lentement. Après une gorgée de vin, je regarde le gamin. Ses ailes iraient tellement bien comme déco. Rapidement je chasse de ma tête cette idée. Je ne l’ai pas attiré chez moi pour le tuer, mais simplement parce qu’il voulait y aller, qu’il a tiqué ma curiosité et que, le soleil se levant, je n’ai pas pu répliquer plus longtemps, ne voulant pas me faire totalement éblouir.
Le soleil, j’y pense maintenant. Je me rends compte que moi aussi je suis légèrement éblouie. J’avais ouvert mes rideaux pour regarder les étoiles et la Lune cette nuit. Je pensais revenir plus tôt, mais ça n’a pas été le cas. Merde, maintenant la lumière est dans tout mon loft… Heureusement que le canapé ou je suis installé est encore à l’ombre. Mais ça ne va pas tarder à changer. Je me lève et met la main devant mes yeux et me dirige vers la lumière du soleil qui, j’ai l’impression, ne fais qu’augmenter.

- Merde. J’avais oublié ça.

Une fois les rideaux un peu plus fermés, pas completement, histoire que le gamin puisse se situer dans mon appartement, je retourne m’asseoir.

- Maintenant, reparlons de cette… autre chose.

Maintenant je comprend mieux pourquoi elle a autant de richesse en plus d'avoir un loft dans les appartements les plus cher de l'Europe. Mais il faut vraiment être très bon avec l'argent pour avoir tout ça en seulement 500 ans en plus je suis sur qu'elle garde encore de l'argent pour tout se qu'elle désire. Cem doit surement tout cacher au deuxieme c'est surement pour ça qu'elle ne veut pas que je monte. Elle me tourne autour pour savoir qu'est-ce qui m'intrigue elle veut vraiment le savoir j'ai surement piqué sa curiosité est-ce que je devrais vraiment lui dire se que j'éprouve en regardant ses tableaux.

-je...je trouve que ton sourire sur les tableaux est superbe tu devais vraiment être heureuse dans se temps là, mais on dirais que sur le dernier il c'est passé quelque chose parce que là aussi tu fait le même sourire, mais on dirait qu'il est forcé. Je suis peut-être fou un peu aussi ou c'est les peintres qui ne peignent pas de la même façon, mais j'ai vraiment l'impression qu'entre les deux derniers tableux il c'est passé quelque chose que tu n'aurais pas aimé ????

je me déplace pour ne pas avoir de lumière dans le visage c'est fou plus le temps passe et plus je ne peux supporter le soleil longtemps bientôt je ne pourrai tout simplement me déplacer que la nuit. Boff après tout se n'est pas comme si j'étais un fervant admirateur du soleil si je dois me passer du soleil jusqu'à la fin de ma vie ça met égal.


je me retourne vers Cem pour voir se qu'elle pense de se que je lui ai dit

je lui ai dit se que je pense si elle me traite comme un gamin encore ça me dérange pas mais j'aimerais vraiment savoir si mon intuition est vraie

Sa réponse me surprend quelque peu, je dois bien l'avouer. Mon sourire. C'est donc ça qu'il regardait ? La remarque suivante me glace le sang. Mon sourire est moins naturel ? Il a fallu qu'il remarque ça ! Il aurait pu regarder autre chose, je sais pas, mon regard, mes mains, n'importe quoi d'autre mais ça... Et il à la maladresse d'insister sur ce point... Le pauvre, il n'imaginer pas ce qu'il dit.
D'un air détaché, bien que mon sang soit glacé dans mes veines et que mes mains tremblent dans mes poches, je lui répond :

- Tu te trompes, tu n'es pas fou, c'est juste la lumière qui fait cet effet-là... Ne cherche pas plus loin.

Tu n'as pas intérêt, mon cher petit hybride. Si tu continues dans cette discussion, c'est un terrain risqué que tu pénètres. Je regardes le portrait et passe mes doigts sur la peinture. Mon regard est glacé, je me souviens que le peintre était terrifié, qu'il disait que de la colère émanait de moi, une colère puissante et dangereuse. Evidemment que j'étais en colère...
Après ce que je venais de vivre, je n'avais qu'une seule envie, c'était de tuer tous les misérables qui osaient lever le regard vers moi, me toucher, penser à moi.
Quels abrutis, je me retiens de dire ce que je pense vraiment, pour épargner vos pensées de mes paroles impures. Quel gâchis, j'aimerai bien me lâcher pour une fois.
Je m'en souviens comme si c'était hier, j'étais tellement tranquille, tellement heureuse, j'avais presque oublié ma mère d'adoption et le voilà qui s'en va avec cette salope, tellement jeune et moins belle que moi... Qu'est ce qu'il lui trouvait ?! Ce n'était qu'une arrogante !
Il faut que j'arrête de penser à cette peste, sinon je vais finir par détruire tout ce qui me tombe sous la main, comme je l'ai fait bien souvent après ce sordide épisode.

- Et peut-être aussi le peintre, je ne l'aimais pas tellement, il avait des paroles assez douteuse, je crois qu'il se doutait de ma réelle nature, qu'il se méfiait quelque part. Dommage pour lui, il à fini d'une bien triste manière en tentant de me dénoncer pour me voire brûler sur un bûcher...

Je souris... C'est vrai, il a bien souffert, des heures durant. J'ai d'abord joué la gentille fille effarouchée, mais voyant qu'il ne se prêtait pas au jeu, j'ai vite changé de ton. On a parlé franchement durant quelques heures. Il savait bien sur qu'il allait mourire. Au fil et a mesure que je lui racontais ce qu'avait vécu les imbéciles qui avaient tenté de me manipuler, je voyais la peur se peindre sur son visage. Il était terrifié. On appelle ça torture psychologique. Je dois avouer que ça ne me déplaît pas.

En entendant ça, mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines, c'est vrais qu'elle n'a aucun problème pour tuer des gens elle peut me tuer quand ça lui chante, après tout, j'ai bien vu que ça ne servait à rien tout à l'heure.

-d'accord je ne chercherai pas plus loin, de toute façon je ne verrais pas pourquoi tu ne serais pas aussi heureuse que dans tous les autres tableaux, le peintre devait vraiment ne pas vouloir faire ce tableaux alors .

elle me cache quelque chose sinon elle n accorderait pas autant d importance à ce tableaux ,mais vu que je ne tiens pas à mourir dans quelques minutes je vais me la fermer et regarder se qu'elle fait.

je me tourne soudainement ver Cem les yeux avec un mélange de peur et d'admiration. J'avais replié mes ailes de manière à prendre le moins d' espace possible je ne voulais pas briser quelque chose au cas où ça aurais une grande valeur aux yeux de Cem. J'aimerais tellement voir se qu'il y a à l'étage. Elle m'empêche d'y aller ça ne fait qu'aumenter ma curiosité. Pourquoi elle ne me laisserais pas regarder se qu'il y a plus haut???


- Cem pourquoi est-ce que je t'intrigue autant après tout , je ne fais que dire se que je pense et se que je ressent, c'est pas comme si j'étais un prix nobel de l'intelligence, alors pourquoi est-ce que je t intrigue autant ??

Je la regarde rire comme si je venais de compter la meilleur plaisanterie du siècle.Finalement je me demande bien pourquoi je ne me la ferme pas quand il le faut. Je dis tellement se qui semble être des conneries pour elle, que je pense que si je continue de lui parler de cette manière, elle finirait sans doute morte de rire si elle ne l'était pas déjà.

Je ne peux plus attendre il faux que j'aille voir se qu'il ya la haut je suis trop curieux et puis tant pis se sera ma faute. De toute façon je suis sur quelle cache quelque chose la haut il faut absolument que je le vois. J'ai une idée

en parlant très bas
- est-ce qu'il y a des toilettes ici ???

Cem n'a pas le temps de repondre tellement se que je lui avais dit tout à l'heure était drôle pour elle que je montait déjà deux marches pour voir se qu'il y a au deuxieme étage. Il fallait que je me dépêche sinon je allais passer un mauvais quart d'heure. J'y était presque il ne me manquait que quelques marches avant de pouvoir toucher à la porte qui séparais le premier du deuxième étage.


je vais y arriver, je vais y arriver.... je suis sur je vais y arriver il ne me reste que 5 marche à monter pour y arriver

J’étais presque arriver à voir se qu'il y avait au deuxième étage quand soudainement j'entend mon crier mon nom. La voix qui venait de le crier était tellement effrayante et remplie de colère que je n'arrivais plus à bouger, j'étais comme paralysé je n'arrivais même pas à bouger mes jambes. C'était stupide rester figé si près du but.

merde, merde, merde je sent que je vais mourir juste à entendre la voix de Cem j'aurais pas du. Mais j'aime tellement fouiller et regarder un peu partout, ça m'aide à en apprendre plus sur les gens. Je déteste quand des gens me cache des secrets, j'ai toujours l'impression que je ne suis pas important pour eux.

Seulement cinq secondes après avoir entendu mon nom, Cem était maintenant arrivée devant mes yeux je sais pas comment elle a fait ça, mais ça doit être dut à son côté vampirique. Ses yeux étaient tellement beaux et tellement plein de haine. J'étais sur de ne pas m'en sortir indemne, en effet je n'ai même pas eu le temps de m'expliquer que déjà je reçu un coup de poing au visage qui me fis tomber complètement en bas des escalier sans toucher au sol. La chute a été très dure, je me demande même si je ne me suis pas cassé un bras en tombant. Je n'ai pas le temps de savoir si je souffre ou non que déjà elle me dit qu'elle s'en veut de m avoir laisser entrer et me demande qu'est-ce que je cherche chez elle. Je me relève tranquillement et me tourne face à elle. Je tiens mon bras droit avec mon bras gauche pour qu'il reste sur le long de mon corps, un peu de sang s'écoule de ma bouche quand je me mets à parler.

-Tu voulait savoir se que je cherchais je cherchais des réponses, je cherchais une amie en qui avoir confiance et je cherchais à te comprendre. Tout se que tu as fait c'est rire de moi et me cacher des choses à chaque fois que je voulais en savoir plus. Toi tu m'aurais demander n'importe quoi je l'aurais fait pour toi et pas pour personne d'autre.

J’incline ma tête un peu vers le sol en voulant dire que je m'excuse et que j'étais triste de voir que ça pouvais la choquée à un tel point. C'est à se moment que je remarque que je saigne plus que je le pensais parce que je voyais quelques goûtes de sang tomber sur le sol. Sachant ça avec mon bras indemne je m'essuyai et commença à licher ma main couverte de sang.

J’en tremble de rage. Je bous de colère, je pourrais citer ici toutes les phrases en rapport avec la colère que je connais, mais il y en aurait trop pour que je ne m’endorme pas avant de tous les avoir cités. Il est maintenant au sol, comme un animal blessé. Au fond il revient à ça. Pour les vampires ce n’est qu’un animal blessé complément futile, une proie facile. Je meurs d’envie d’exposer son crâne si fragile. La rage n’est-elle pas aveuglante parfois ? Je me dis que oui. Il se relève finalement. Que va-t-il faire ? Fuir ? Je n’en sais rien. Finalement il parle, un filet de sang s’étalant sur ses lèvres. Cette scène à quelque chose de sensuel pour moi, ma nature de vampire sans aucun doute… je suis hypnotisée par le sang qui coule de ses lèvre, par le sang qui dégouline sur son menton à tel point que je me soucie guère de mon plancher qui rougit a vue d’œil. Tandis qu’il parle, je l’écoute mais toujours fascinée par ce liquide pourpre qui me met presque l’eau à la bouche. Il veut une amie qu’il pourrait comprendre ? C’est ça ? Il veut me connaître ?

- Ce n’est pas en violant mon intimité, en violant mes ordres que tu feras de moi une amie Jonathan. C’en est fini du gamin… Si je dis « ne fais pas ça », tu ne le fais pas. En violant les interdits, en fouinant tu n’obtiendras pas mon amitié. Si tu m’avais demandé poliment, sans trop insister, je t’aurais peut-être laissé monter. Mais il faut toujours que vous, les humains… Je dis ça avec un tel dédain, un tel froideur dans la voix que j’en étais moi-même effrayée. Vous vous mettez toujours dans les pires situations possibles.

J’en oubliais que c’était un hybride. Ma colère me dépassait. Le sang gouttait sur le sol, le bruit qu’il faisait en tombant au sol me captivait, je l’adorais, le vénérais. J’eus soudainement envie de lui sauter dessus et de le dévorer, de le vider de son sang… Mais quelque chose me retenais. Bon sang… mes ongles s’enfoncèrent dans le bois de la rambarde et je descendis doucement, luttant pour ne pas l’égorger sur place ni le frapper encore plus. Il est sur qu’il va mourir. Ca se voit dans ses yeux. C’est aussi clair que l’eau de roche. Ca se devine tellement facilement. J’ai envie de boire son sang mais je n’ai pas envie de le faire d’un coup, ni de le tuer.

Si j’ai des choses à cacher, j’ai des raisons. Il devrait le savoir lui qui doit cacher ses ailes de chauve-souris. Suite à ses propos, j’ai envie de le vexer, de le vexer tellement fort qu’il en sortirais immédiatement de chez moi et me fuirais comme la peste. Néanmoins, ses propos me troublent. Je lui aurais demandé n’importe quoi qu’il le ferait ? Il est donc fou ? Ou totalement amoureux. Je reste silencieuse et descend les escaliers doucement, me retenant de l’écorcher vif. Un si charmant visage, Elle aurait pensé que c’est du gâchis.
J’arrive devant lui. Il sent qu’il va mourir… Et… et si je le laissais repartir vivant ? Ce serait tellement étrange. Je suis en face de lui, à quelques centimètres de son visage et le toise avec sévérité. A quoi s’attend-il ? Je me le demande. Je lève ma main à hauteur de son menton et enlève le sang qui y coule. Je le recueille sur mon index qui se teinte de rouge assez rapidement et aspire le sang que j’ai recueilli, provocatrice.
Ensuite je le prends par son bras « indemne » et le traîne jusqu’au canapé ou je le fais s’asseoir de force. Je vais à la salle de bain en le surveillant discrètement. Pas question qu’il se foute de moi une fois de plus. J’en ressors avec un linge et suis satisfaite de le voir a la même place qu’auparavant.

- Laisse moi voir ton bras.

Sans attendre de réponse (à quoi aurait-ce servi ?) je prend son bras et le bande dans le linge que je viens de prendre. Ca lui fait une attelle de fortune, mais on n’a pas vraiment le choix. Ca me fait plaisir quelque part qu’il assume ce qu’il a fait. Il ne dit pas verbalement qu’il s’excuse, mais explique son choix. Brave gars. Maintenant je le regarde dans les yeux et murmure :

- Bon, on fait quoi ? Je te fous à la porte tout de suite où tu as une autre proposition ?

Je vois Cem arriver avec un linge et sans me prévenir, ou presque, elle prend mon bras et me fait une attelle de fortune. Je pense qu’elle ne c’est pas rendu compte que ça ma fait une douleur aigue dans le bras pendant un cours instant. Pas grave j'ai déjà vu pire, le seul problème c'est que je vais avoir de la difficulté a bouger mon bras maintenant. Quelques secondes après avoir fini mon attelle, Cem me fixe droit dans les yeux et me demande se que je préfère partir tout de suite ou faire autre chose.

Arg ça me gêne me faire regarder dans les yeux je doit être rouge comme une tomate encore. Maudite gêne. Le problème c'est que j'ai beaucoup de difficulté à me concentrer maintenant que je me fais regarder de si près dans les yeux. Ce qui est -sur par contre je veux rester un peu plus longtemps chez elle c'est certain. Suffi juste de trouver se que je veux faire je vais certainement pas lui désobéir sinon je sais se qui m'attend.

Ben...euh... j'aimerais bien rester chez toi, mais je vois pas qu'est-ce qu'on pourrais faire a tu des suggestions ? Parce que moi je n'ai strictement aucune idée qui me viens à l'esprit. Après tout, c'est ton loft c'est pas le mien je peux pas vraiment savoir se que je pourrais faire.

Pense pas croche, pense pas croche, pense pas croche... et merde, j'ai beau me dire ça, ça marche jamais

Elle est toujours aussi en colère je ferais bien de faire se qu'elle dit si je veux rester en vie. Elle n'a pas tord si je continue à la fréquenter aussi souvent je sent que je ne vivrai pas très vieux. Après tout, les femmes on toujours raison peut importe se qu'on peut dire. C'est se que mon père me disait toujours je savais pas qu'il avait raison à se point.

Elle me jette un torchon et m'ordonne d'essuyer mon sang très vite. Je le fait sans perdre mon temps tout se que j'espère c'est que j'ai pas fait ça tout de travers encore une fois. Mes mains trembles sans que je ne sache trop pourquoi sûrement parce que j’ai perdu beaucoup de sang dans un cour laps de temps. Plus j'y pense et plus ma tête devient lourde. Je n'arrive même plus a distinguer le torchon de mon bras tout se que je vois est flou comme si quelqu’un m'avais forcé à porter de lunettes qui ne me font pas très bien.

-Euh...Cem...je ne me sens pas...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que déjà je tombe à coté du tapis persan le torchon plein de tache de sang à la main. Ma tête heurte violemment le sol. Mes yeux n'avaient plus aucune étincelle de vie du moins pour le moment, un filet de bave commençait déjà à se répandre sur le sol laissant croire que j'avais bel et bien perdu connaissance. C'est tout juste si je respirais tranquillement les yeux fixant le vide entre deux meubles de la pièce. Le corps complètement mou étalé sur le sol on aurait pu croire que je ressemblais à un trophée de chasse comme une peau d'ours devant un foyer.

Je me réveille difficilement. Sans savoir pourquoi j'ai l'impression qu'un train m'a frappé le côté droit du visage. J'ouvre tranquillement les yeux sans trop expliquer comment est-ce que j'ai pu me ramasser sur le sol. J'ai les yeux ouverts et pourtant je vois flou je ne me rappelle même pas être tombé sur le tapis. Peu à peu ma vue redevient normale et la première chose que je vois vu que ma tête n est plus face au plafond mais bien face vers le sol c'est une énorme tache de sang sur le tapis.

Et merde je sens que j'ai fait une bourde Cem doit sûrement m en vouloir à mort elle aimait tellement se tapis espérons que je vais pouvoir trouver quelque chose de crédible pour me faire pardonner.

C'est à se moment précis que je me retourne pour pouvoir me relever, mais il y a une chose qui m'en empêche je ne peux que me relever partiellement, c'est alors que je regarde la chose en question. C'était Cem assise sur moi. J'étais heureux pendant quelques secondes de la voir jusqu'à se que je vois son visage dégoulinant de sang frais, mon sang en occurrence et ses yeux remplis de désir comme si elle voulait me vider de mon sang au complet c'est à se moment qu'un frisson parcoura tout le long de mon corps agonisant. Je ne pouvais plus me déplacer elle était sur moi et même si par miracle je réussissais à me sortir de ses crocs je serais beaucoup trop faible pour faire quoi que se soit. C’est alors que la seule chose qui me vint à l'esprit je la fis. J'enlaçai Cem et avec le peu de force que me restais m'appuyai sur son épaule pour ensuite pleurer à chaudes larmes

-J'ai fait quelque chose de mal je ne voulais pas. As-tu déjà vécu le rejet de tout le monde ? Tu ne peux pas savoir à quel point on se sent seul. Toi tu n'as peut-être pas besoin de quelqu'un pour t'épauler, t'encourager et t'aimer tu es peut-être indépendante, mais moi j'ai besoin d'une personne pour m'aider et tu es la seule personne à qui j'ai confié mon secret. Toi à ma place que ferais tu ? J'ai les nerf qui lâche j'en peu plus. Désolé je ne voulais pas tacher ton tapis.

Oulaaaah la bonne blague ! Voilà que le gamin me sert contre moi avec ses dernières forces. Je me demande d'où il tiens cette énergie pour me serrer de la sorte ! Je pas comment réagire d'abord alors ne fait rien, le sang du gamin coulant de mon menton à son épaule. Il commença à pleurer, ses larmes se mêlant à son sang. Quel gâchis, du si bon sang !
Mais l'étreinte de Jonathan me rappela le passé et cet homme que j'avais tant aimé. Un instant, je me revis avec lui, on était deux amants passionnés... Je me perdis dans mes pensées. Puis senti que ce n'était pas l'homme que j'avais tant chéri qui me serrait dans ses bras.
Je suis revenue à la réalité, j'ai senti le gamin me serrer. Aussitôt une grande colère m'emporta, mais je ne dis rien, écoutant le gamin causer.

J'ai eu honte. Honte d'avoir amené une telle lavette chez moi. Il m'avait promit de devenir un homme, pas un pleurnichard non ? et j'avais un gamin plaintif et égoïste qui me serrait contre lui. Aussitôt, je l'ai repoussé et me suis relevée avec colère. D'un geste, j'ai essuyé le sang coulant sur mon menton et ai hurlé :

- Crétin ! J'ai jamais vu un égoïste comme toi ! Tu as peut-être été rejeté par tout le monde, mais tu n'es pas le seul hybride ! Il y en a plein d'autres ! Tu n'est pas la pauvre petite chose à plaindre ! Et ne dit pas de connerie comme je ne connais pas la solitude ! Je la connais bien mieux que tu ne pourrais le penser espèce de sale gosse pourri gâté ! Qu'est ce qui te dit que j'ai pas envie de quelqu'un sur qui compter ? Je suis peut-être la seule qui sache que tu es un hybride, mais c'est de ta faute ! T'as qu'à aller plus vers les gens bons sang ! Et figure-toi que mes nerfs lâchent aussi ! Tu ne sais rien de ma vie pour pouvoir affirmer que je ne sais rien de la solitude !
Si tu veux avancer dans la vie, endurçit toi un peu mon pote !

Je me suis tirée dans la salle de bain et ai hurlé de rage contre ce gamin qui me foutais tellement en rogne. Il était tellement perso, ça m'énervait. C'était censé être un adulte, mais j'avais en face de moi un gamin égocentrique et pleurnichard ! Folle de rage, j'ai balancé mon poing dans le miroir en face de moi. J'ai crié. Bon sang, j'étais décidement pas faite pour être mère... Cette pensée me fit passer d'un hurlement à un fou rire incontrôlé...
Bientôt, je me suis appuyée contre le mur et ai repensé au gamin qui agonisait sur mon tapis. Merde le tapis !
J'ai prit une bande de gaze et du désinfectant et suis sortie de la salle de bains pour me diriger vers le gamin, toujours allongé au sol. Je me suis agenouillée et ai mit du merchorochrome sur son cou en disant "attention, ça va piquer". Puis j'ai entouré son cou de la bande de gaze, sans l'étrangler pour autant. J'ai vu qu'il souffrait, quiconque aurait souffert à sa place.
Je l'ai porté et allongé sur le canapé puis l'ai fait boire. Pour finir, je me suis assise en face de lui et ai joint mes deux mains. Pensive.

- Tu l'as mérité gamin. Je déteste qu'on me serre dans ses bras et qu'on pleurniche sur son sort. Un vampire n'est pas fréquentable. JE ne suis pas fréquentable.