Réveil étrange [libre !!]

Ma tête. J'avais mal.
Je sentais ma langue pateuse.
Mes yeux voulaient pas s'ouvrir...
Tiens, je suis couchée? C'est bizarre... Je ne me souviens pas m'être couchée.
J'ai ouvert les yeux.

La nuit. Le silence. L'obscurité. Et cet astre qui brille dans le ciel, de sa faible lueur blanche... La lune. J'y voue presque une fascination sans borne. Sa rondeur, sa pâleur. J'essaye d'imaginer comment on peut bien voir la terre de là-bas. Toute petite !
J'étais allongée sur le sol, sur le Champ de Mars. Il devait être 1 heure du matin, peut-être 2, je n'en savais rien. Comment étais-je arrivée-là ? Quand ? je n'en savais rien non plus. j'étais trop défoncée... La chose dont je me souviens c'est d'avoir fait tourner un joint, fumé beaucoup, sniffé aussi pendant un moment durant l'après-midi. Après j'ai déliré sûrement. Je n'en sais pas grand chose, mais j'en suis sure. C'est toujours comme ça quand je suis pétée.
Cela faisait bien une demi-heure que j'avais reprit possession de mes moyens. J'ai pas flippé de me retrouver ici, non, j'avais l'habitude. J'en viens même à en être amusée, a essayer de deviner comment je suis arrivée là et ce que j'ai bien pu faire.
Je passai de la position couchée, étalée dans l'herbe, à la position assise. Il n'y a personne aux alentours, c'est parfait ! Je regarde la lune, autour de moi et guette la présence d'un quelconque personne. Mais rien. Juste le silence et le noir. C'est parfait !
J'ai senti mon sac sous mes côtes. Parfait, je l'avais pas paumé. J'aurais eu l'air de quoi a essayer de forcer la porte de chez moi à deux heures du mat', à demi défoncé ? Déjà que mes voisins ne me trouvaient pas très nette, j'allais pas leur servir de quoi m'humilier sur un plateau d'argent quand même ?
J'ai prit un longue gorgée d'eau pour faire passer l'impression pâteuse de ma langue. Ca passait pas. Puis une autre. J'ai pensé comme une conne que si je continuais de la sorte, j'allais faire un coma hydrolique. Ce serait con non ? J'imaginais les titres "Une jeune étudiante en Art shootée à l'eau"... Mortel non ?

- La classe !

Je n'ai pas pu m'empêcher de parler et me suis finalement laissé retomber sur le flanc comme un vieux sac de pomme de terre. Et j'ai écouté. Des voitures passaient, quelques rares klaxons, et des bourrés. A moitié dans les vap's j'ai commencé à repenser à ce qui m'avait ammenée à Paris. Sarah. L'étrange Sarah... En commençant à penser au passé, je n'ai pu m'empêcher de remonter le temps dans mes souvenirs. j'ai repensé à l'hôpital, mes doigts se sont crispés. J'ai poussé un bref cri rauque, sauvage et ai tressailli. Je me suis retournée et me suis allongée sur le dos. Je ne devais pas penser à ça ! Tout sauf ça !
Alors j'ai pensé à autre chose, à ce que j'allais faire pour amasser plus et plus de fric, j'ai pensé aux courses que j'allais faire.
Et j'ai entendu un bruit. Au début, j'ai cru que c'était mon imagination, la drogue qui faisait toujours effet, mais je me suis rendue compte que le bruit était bien réel et qu'il venait de quelques centimètres sur ma droite.

Ombre furtive dans la nuit qui passe d'arbre en arbre...
Il m'arrive parfois de me prendre pour l'une de ces créatures que j'ai put rencontrer lors de mon existence. Entre les hybrides et les vampires, quand j'y pense, j'ai put en voir des choses plus ou moins horribles.
Mais fort heureusement pour moi, je suis resté le même au bout de tout ce temps. Je n'est plus eu de nouvelle de cette jeune femme, hybride et dont je ne me souvient plus de son nom. C'est horrible de ne pas se souvenir de quelque chose et pourtant, j'ai toujours ce petit calepin sur moi.
C'est sur ce même petit calepin que j'y est noté toutes sortes d'informations sur des créatures ne ressemblant en rien à des humains. Des hybrides ayant chacun un coté animal à chacun et... les vampires qui ressemblent à tous les vampires que l'on pourrait rencontrer dans les histoires ou dans les films... tout me porte également à croire que je suis le seul humain à avoir découvert autant de chose, je sais d'ailleurs que je suis le seul...

Alors je marche, comme à mon habitude. Mon métier ne ressemble en rien aux autres. Je regarde, j'espionne et quand je tombe sur quelque chose d'intéressant, je ne le lâche plus jusqu'à ce que mon enquête soit terminée. Je ne suis pas un flic n'y un détective, je suis juste un homme ou plutôt un chasseur à la recherche de la vérité... sur ces créatures venus d'autre part.
Et comme chaque soir, je circule dans les endroits calmes de paris afin de voir si la chance va me sourire à nouveau, peut-être que je finirai par tomber de nouveau sur l'une de ces créatures qui sait.
Mais la chance n'a pas l'air de me sourire ce soir alors que je continue de marcher au beau milieu du champs de mars de la ville de Paris.

Les temps sont calme et rien ne pourrait laisser présager un éventuel danger. Rien n'y personne ne pourrai à cette heure ci venir et m'agresser ou encore m'importuner car le moment serait vraiment mal choisit.
J'adore marcher dans l'herbe, le temps passe lentement même s'il va bientôt être deux heures et demi du matin, je ne me sens pas pour autant épuisé.
Mais alors que je scrute la Tour Eiffel au loin, j'entends comme une voix venant d'un peut plus loin sur ma gauche. Sans même prendre la peine de réfléchir quelques secondes de plus, je change de trajectoire, scrutant l'horizon à la recherche d'une éventuelle présence...

Plus j'avance et plus je sens monter en moi ce même sentiment d'adrénaline à chaque fois que j'espère pouvoir tomber sur un hybride ou encore même un vampire mais... je n'est pas peurs, je suis loin d'être effrayé par toutes ces histoires de meurtres pas ordinaires qui planent sur la ville de Paris.
Enfin, au loin, j'arrive petit à petit à percevoir une silhouette allongée sur le sol.
Et plus je me rapproche plus je voit les traits d'une femme se dessiner. Mais que fait-elle ainsi allongée sur le sol, peut-être est-elle morte... non, elle bouge encore.
Je m'avance encore, elle vient tout juste de me voir alors que je ne suis qu'à une dizaine de mètres de celle si.

J'arrive enfin à sa hauteur, je la regarde de haut avant de m'accroupir afin de mieux la voir. Elle n'a pas l'air d'aller vraiment bien, je ne sais pas quoi faire.
Alors je me contente de la fixer, je ne suis pas là pour lui faire du mal et j'espère qu'elle s'en est doutée, je ne voudrai pas m'attirer des ennuis pour rien.

« Est ce que... est ce que tout va pour le mieux ?! »

Une petite phrase d'approche afin de la mettre en confiance, je ne veut pas l'effrayer par ma brutalité et ma franchise mais je fais sa pour son bien et rien d'autre qui pourrait lui causer du tord...

Qu’est ce que c’est ?
Qui c’est ?
Quelle question convient le mieux ?
La pensée qu’il pouvait s’agir de Sarah me traversa l’esprit. Sarah… Sarah, vampire étrange, monstre sanguinaire.
Mais non, ce n’était pas elle, ce serai trop extraordinaire qu’elle me trouve ici, enfin, quand on pense à tout le chemin que j’ai fait pour arriver dans cette ville juste a cause d’une photo…
C’était un homme. Bien… J’arrivais encore reconnaître un homme après un shoot. Mon esprit semblait de plus en plus clair. Parfait, je n’allais pas délirer dans les secondes qui suivraient. Je me suis mise à l’observer quelques secondes, toujours allongée au sol, comme si je venais de tomber du trente-sixième étage d’un building. Puis je me rends compte qu’il m’a parlé. Je viens de m’en rendre compte. C’est à mon tour de répondre ? C’est ça ? Bon, bah d’accord. Mon front comme assommé par la quantité d’alcool que j’avais ingéré, était comme frappé par un marteau. « Si j’avais un marteau, je frapperai… » Vieille chanson marrante n’est ce pas, bien dans le contexte actuel. Je me suis redressée et assise en tailleur sur l’herbe. J’ai hésité quelques secondes puis ai lâché :

- Oui, tout va bien… Maintenant.

Ouah, la rengaine qui tue. Mortel ! Je n’en revenais pas des imbécillités que je pouvais sortir aux gens. Le « maintenant », c’était pas pour dire que j’étais heureuse d’avoir quelqu’un a mes côtés, genre princesse ayant besoin de son héros, juste que je ne sentais plus ces foutues drogues faire effet.
Il fallait vraiment que j’arrête ces foutus produits, je ne savais pas depuis combien de temps je me promettais ça. Un vent frais se fit sentir et je frémis. Je me suis levée tant bien que mal et ai enfilé ma veste. J’ai repensé à sa question. Est-ce que tout va vraiment pour le mieux ? Je pouvais répondre oui quand à mon état actuel, mais pour l’état de délabrement qu’était devenu ma vie, là, la réponse était sûrement négative. Mais je n’allais sûrement pas parler des déboires de la famille Wenthorn/Kay a un parfait inconnu qui voit une junkie allongée sur le champ de Mars.
J’étais maintenant en face de monsieur. Il était légèrement plus grand que moi, devait avoir dans les 25 ans. Je l’ai rapidement jaugé puis ai tendu une main, pour me présenter et faire comme si tout allait bien, comme si j’étais une personne intègre, ce que je n’étais pas tout à fait.

- Enchantée, je m’appelle Lexia.

Lexia, c’était tout. Pas Lexia Kay, juste Lexia. D'ailleurs, je ne m'appellais même pas comme ça, pour de vrai je veux dire. Un prénom était pour amplement suffisant pour situer les gens. Elle attendit quelques secondes puis enchaîna, un peu plus gênée cette fois-ci. Avec un rire gêné, elle demanda :

- Pardonnez-moi, mais… pourriez vous juste me dire quelle heure il est ? Il me semblerait que j’ai fait une petite sieste imprévue…

Il ne semblait pas méchant, tant mieux. Mais remarque, c’était un peu étrange un type qui se baladait tout seul la nuit, très tôt le matin je voulais dire.
Euh… réflexion faite, je n’avais pas grand-chose à dire à ce sujet-là, moi-même j’étais une jeune femme dehors, allongée sur le champ de Mars à Paris, dégrisant et sortant d’une torpeur causée par l’ingurgitation de nombreux produits illicites.
Amusée par cette situation ridicule dans laquelle j'étais, je ne pu m’empêcher d’ajouter, plus pour moi-même que pour le jeune homme.

- Oulah, vous devez me prendre pour une folle…

A cet instant précis, Lexia se dit qu’il n’y avait plus aucun doute a ce sujet-là.

La femme allongée sur le sol n'a pas l'air inconsciente, voilà qui est rassurant pour moi. En revanche, elle n'a pas l'air pour autant au top de sa forme et à en croire la couleur de ses yeux injectés de sang, cette femme à sans nul doute consommée quelque chose qui l'aurait mit dans une situation des plus mauvaises.
Mais elle n'a pas l'air méchante loin de là... elle se redresse enfin mais elle reste assise dans l'herbe, elle n'a pas l'air de faire totalement attention à moi.
Ses paroles me rassurent, elle même dit qu'elle va pour le mieux, je l'espère pour elle.

Je m'apprête à lui dire quelque chose mais elle se lève avant que je n'est le temps de sortir le moindre mot.
Elle est face à moi, je peut enfin voir parfaitement les traits de son visage éclairé par des lumières au loin. Je la fixe, je continue de la regarder. Aucun signe de son visage me font penser à une hybride et toutes ses dents sont parfaitement normale.
Elle n'est donc pas un vampire mais pour ce qui est de l'hybride, je devrait attendre encore un peut car peut-être que les symptômes ne figurent pas sur son visage.
Elle finit par me tendre la main et par simple respect, je la lui serre tout en continuant de la fixer droit dans les yeux avant de relâcher sa douce main tout en lui répondant.

« Enchanté, quand à moi, je me m'appelle Alex... »

Sa peau est douce, semblable à la peau de tous les êtres humains sur terre, l'hypothèse que cette femme répondant au nom de Lexia est quasiment exclue.
De plus, elle réagit parfaitement bien face à moi, son comportement reste tout de même nettement suspect, peut-être qu'elle est accroc à des substances interdites.
Enfin elle finit par me poser une première question est c'est tout d'abord l'heure qu'elle me demande.
Je la regarde encore un moment avant de descendre mon regard vers mon poignet sur lequel figure une montre à aiguillage indiquant deux heure et demi du matin passé...
Mon regard se pose à nouveau sur elle, je laisse un petit sourire s'afficher sur mes lèvres puis je lui répond...

« Il va bientôt être trois heures moins le quart... du matin ! »

Di-je toujours le même sourire sur les lèvres.
Elle à l'air vraiment paumée, je la plein presque. Une jeune femme si charmante et mignonne qui passe sans aucun doute tout son temps à se défoncer pour quoi ?! Pour quel résultat ?!
Et bien ce résultat le voilà, elle est tellement défoncée que je l'est retrouvé allongée pas très loin de la Tour Effel.
Si des policiers l'auraient trouvés, sa en aurait été finit pour elle et je pense bien qu'elle aurait finit la nuit au poste.
Mais bon, sur ce vaste monde, je pense que tout est pardonnable et que tout le restera. La vérité est née dans les livres, tout le monde le sait et je suis même persuadé que cette femme le sait aussi...
Un petit moment de silence semble s'être imposé mais il fut aussitôt interrompu par une autre phrase de Lexia qui le fit légèrement rigoler sur le coup.

« Et bien peut-être pas une folle, je n'irai pas jusque là mais... quand même un peut je doit l'avouer. »

Ce n'est et sa ne restera que de l'humour, mes dernières paroles ne sont pas véridique et de toute manière, je n'est rien pour le prouver.
Alors nous continuons de nous regarder avant que je ne finisse par ajouter.

« Alors, qu'avez vous prévu de plus à votre soirée qui jusqu'à présent avait l'air bien mouvementée ?
Avez vous besoin d'aide ou voulez vous que je vous raccompagne à votre domicil ?! »

Je ne lui propose que mon aide, rien de plus.
Je ne suis pas un gentleman, juste une personne qui aime venir en aide aux autres quand je sens qu'ils en ont besoin...

[A vendredi et bonne semaine ^^]

Ouah, arrêter de planer après un shoot comme celui-là, c'est dément ! J'ai l'impression d'atterir sur terre comme après un saut en parachute ! Dément !
Il me déviseage étrangement, comme s'il cherchait quelque chose. Mais quoi ? Après un bref instant, il me serra la main. Alex. Sympa comme prénom. Il n'avait pas dit son nom de famille, parfait. J'aurais senti comme le "besoin" de dire le mien. Or j'en avais pas envie. Lexia allait parfaitement bien.
Je me glace soudainement. Oh, ça ne se voit pas, enfin je pense, avec le peu de lumière qui m'éclaire. J'ai eu un doute un court instant, mais il s'est évanoui rapidement. Je délirais, je devenais parano.
Alex a regardé sa montre, belle montre, soit dit en passant. Puis il a lâché qu'il était deux heures et demi. Il a prit la peine d'ajouter que c'était le matin.
J'ai rit et ai pu lâcher, entre deux hoquets de rire:

- Je m'en serait douté Alex ! Avec le peu de lumière qu'il y a, c'est forcement le matin !

Je me suis calmée, ne voulant pas l'offenser. Il ne fallait pas qu'il croie que je me foutais de lui, ce n'était pas le but recherché.
J'ai respiré un bon coup. L'airétit si frais que je le sentais traverser mes poumons, et pour tout dire, ce n'était pas désagréable. Il avait un petit sourire étrange, un peu mystérieux. on ne savait pas exactement ce qu'il pouvait penser en disant ça... Assez gênant, on pouvait avoir l'impression qu'on riait de nous.
Puis un silence.
J'ai compris.
Mon sang se glaca.
Mon sourire s'effaça.
Je comprenais. je savais ce qu'il faisait. Je connaissais ce regard.
Il me jugeait. Il devait penser que j'était une junkie, se demander comment j'avais fait pour attérir aussi bas, se dire que je pouvais faire autre chose que me défoncer.
Il doit se dire que c'est dommage, que je ne devrais pas faire ça. Ils sont tous pareils. Ils voyent un junkie, un toxico et ils pensent tous la même chose. Tous ! Ils se disent que c'est une honte, et patati, et patata ! "Ce ne sont que des voyous, ils finiront crevés dans une rue, tués par une overdose, ce sont des gens de mauvaise vie, pas fréquentables". Tous ces gens, j'ai envie de leur hurler de se la fermer.
Ils ne comprenent pas, ne cherchent pas à savoir pourquoi on agit comme ça. Ils ne pensent même pas qu'on a peut-être des raisons, même si ça reste dangereux de se shooter...
Gênée, énervée à la fois par l'idée qu'on me jugeait sans me connaître (eh oui, je suis susceptible), j'ai passé mes bras autour de mon ventre, les ai croisé. Je me suis fermée, comme protégée.
Je me suis tue. J'avais envie de me tirer. Les gens qui jugent les autres, les prennent en pitié, c'est pas mon truc.
J'allais lui répondre que s'il était là pour juger les toxicos, non merci, je me tirais.
Silence.

Et il rit. Alex rit de la remarque que j'avais lancée, comme quoi on devait me prendre pour une folle. Il rétorqua que oui, je semblais quelque peu folle. La remarque me fit sourire. C'était dit sans méchanceté. Peut-être m'étais-je énervée trop vite à l'idée qu'on pouvait me juger. S'il savait ! S'il savait que j'ai été dans un hôpital pour fous, il se tirerait à toutes vitesses ! Il ne penserait plus que je suis "un peu" folle, mais totalement ! Les fous font peur, c'est bien connu. COmme si on allait transmettre notre folie aux personnes qui nous côtoient... Ridicule.
Nous nous sommes regardés, jaugés pendant quelques secondes quand il a parlé.
Il évoqua ma soirée qui lui semblait avoir été mouvementée. J'ai senti l'amertume et la honte me prendre. J'ai tourné la tête comme si j'observais quelque chose, pour tenter de fuir le regard d'Alex. Il me prenait vraiment pour une junkie ma parole... Il me proposa de me raccompagner chez moi. Quelle bonne idée ! C'est vrai, j'étais tellement shootée que je sais même plus où j'habite. Génial... L'amertume me gagnait vraiment.
J'ai l'impression qu'il me prend en pitié. Son évocation de ma soirée mouvementée ne me plaît pas. Encore moins qu'on me prenne en pitié. J'aime pas qu'on parle de mes problèmes. Mon poing s'est serré, j'ai baissé mes manches sur mes poignets pleins de plaies pous qu'on ne voie plus que le bout de mes doigts.

- A votre avis, en quoi ma soirée a-t-elle été mouvementée ? Qu'est ce que vous pouvez bien savoir sur ma soirée ?!

Ma voix était acide. Un gros silence. Je me sens soudainement gênée. J'ai pas a engueuler les gens parce que j'ai un problème et qu'on l'évoque. J'ai pas à l'engueuler, ça ne se fait pas. Je me suis calmée, ai descrispé mon poing.

- Désolée. J'avais pas à m'énerver. Je suis un peu... sur les nerfs. Je vous prie de m'excuser.

Voilà, j'avais déjà trouvé la force de m'excuser auprès de lui. Mes doigts se sont noués entre eux, je savais pas trop quoi faire. La petite junkie timide et gênée. Quelle dérision !
J'ai dénoué mes bras qui sont restés ballants dans le vide...

- Si ça ne vous dérange pas, je veux bien que vous m'accompagniez... C'est vrai que cette soirée a été suffisement animée pour l'instant...

Même si je ne savais pas exactement ce qui s'était passé. Mais ça, je ne l'avouerai pas. C'était vrai que cette fois-ci, je m'étais bien shootée, c'était une des rares fois où j'avais un trou de mémoire quant à la soirée que je passais. C'était que j'étais pas très nette. Et dire que les flics auraient pu me chopper... J'ai eu du bol.
[HJ : j'espère que tu as passé une bonne semaine^^]

Je continue sans cesse de la fixer droit dans les yeux... c'est ainsi que je mesure la capacité des gens à rester calme ou au contraire à mal réagir et en l'occurrence, Lexia n'a pas l'air très satisfaite de mon comportement.
Mais il n'empêche que j'apprécie beaucoup la remarque qu'elle m'a faite quand je lui est dit l'heure qu'il était, ses paroles m'ont pour ainsi dire faites sourire.
Il est très rare qu'une inconnue arrive aussi bien à me faire rire et ce n'est surement pas de la moquerie, loin de là, Lexia renferme quelque chose de bien plus intéressant en elle.

Un long moment de silence s'impose dans lequel je peut commencer à réfléchir sur des choses sérieuses.
Tout d'abord, je ne pense vraiment pas que Lexia soit une hybride et encore moins une vampire. J'ai d'ailleurs plusieurs raisons de penser ceci et même si la plupart des personnes ne seraient pas forcément d'accord, je suis certain d'avoir raison.
Mes connaissances sur le sujet dépassent largement celles des autorités qui enquêtes depuis bien longtemps sur des meurtres en série à caractère étrange mais jusqu'à présent, ils n'ont encore jamais rien trouvés...
Pour en revenir à Lexia, si elle avait été vraiment une hybride, elle aurait été plus timide afin que je ne voit pas de particularité sur son corps et surtout au niveau de son visage.
Et enfin, elle n'est pas une vampire tout simplement car... je le sais.
J'ai rencontré bien trop de vampires dans ma vie alors je pense savoir en reconnaître un quand je le croise et Lexia est à mes yeux une simple humaine bien que très particulière...

Mais il y a tout de même une chose étrange, depuis ma remarque, elle ne cesse de réagir de façon étrange. Elle baisse ses manches, serre les poings mais elle finit par les desserrer.
Peut-être que finalement, quelque chose la dérange ou l'inquiète et je pense avoir bien fait de lui proposer de la raccompagner chez elle.
C'est tout d'abord moins risqué pour elle que de rentrer toute seule et je pourrait en savoir un peut plus sur sa personnalité.

Mais alors qu'elle semble être totalement revenue à ses esprits et complètement calmée, il semblerai qu'elle commence à ouvrir la bouche afin de me répondre mais... pas tout à fait comme je l'avais prévu.
Elle commence tout d'abord par me faire remarquer que le fait que je parle de sa soirée était très mal placé, je ne comprends alors pas sa réaction face à ma réponse précédente qui n'était pas du tout sérieuse.
Lexia, qui es tu pour réagir ainsi, qu'as tu consommé...
Voici les paroles qui reviennent sans cesse dans mon esprit alors qu'elle me parle à nouveau mais cette fois si de s'être énervé contre moi.
Je lui fait un signe de la main afin de lui faire comprendre que c'est sans importance, j'en est vu bien d'autres des personnes réagir ainsi face à moi, il est que je suis un peut... gênant, surtout quand je regarde les autres droit dans les yeux, exactement que je suis entrain de faire à Lexia.

« Ce n'est rien, c'est de ma faute Lexia... »

Voilà que je l'appelle par son prénom, nous ne nous connaissons qu'à peine et en plus de cela, notre connaissance ce fait dans de très mauvaises circonstances.
Si seulement elle n'avait rien consommée, peut-être que j'aurais put lui parler vraiment et qu'elle me réponde honnêtement mais après tout, peut-être qu'elle est sérieuse même dans un état complètement différent du mien...
Enfin, je trouve qu'elle a un comportement plutôt lunatique même si ce n'est pas vraiment le terme exact, je pense que celui si s'adapte plutôt bien.

Puis après ce petit moment d'incompréhension, elle se remet à parer, j'espère seulement qu'elle ne va pas m'envoyer promener ailleurs après avoir fait connaissance, je doit avouer qu'il serait dommage que nos chemins se séparent.
Elle accepte ma proposition mais tout ceci ne me dit pas où elle habite, je ne connais encore rien sur l'endroit où elle vit et c'est ainsi que je lui répond.

« Bien, si tu me donnais ton adresse ou... peut-être que tu peux tout simplement me guider, je te servirai alors d'escorte dans Paris ! »

Voilà qui est dit, j'attends désormais sa réponse et encore une fois, j'espère qu'elle ne prendre pas mal mes mots, je ne veut pas attirer le mauvais oeil sur moi car jusqu'à présent, je me suis plutôt bien débrouillé.
Je me retourne alors, l'espace d'une seconde et je voit une chauve souris qui passe juste sous mes yeux.
Il est assez rare de voir des chauve souris par ici et l'endroit ne doit plus être vraiment très sûr à présent, je doit la raccompagner au plus vite chez elle.

« Allons y, ne restons pas là. »

Je me met alors à marcher dans une direction inconnue avant de m'arrêter et faire demi tour vers Lexia pour qu'elle m'indique au plus vite le chemin à prendre pour rejoindre son domicil...

[ Oui, très bonne semaine merci ^^ ]

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