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 Le repas détale [pv Souny]

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Raquel
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Raquel


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MessageSujet: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeDim 29 Juil - 16:03

[putain j'ai l'impression de commencer tous mes posts "raquel" de la même manière XD]

Tu sais ce que j'aime le plus chez toi, petit ? Tu es léger, mince, frêle, limite fragile. Je pourrais te casser en deux à tout moment, et tu mourrais sur le champ. Mais ce n'est pas là mon intention. Non, bien sûr. Je n'aime pas tuer sans artifices. Ce que je veux, ce que je désire, c'est voir l'éventail d'expressions que déploiera ton visage quand j'aurais commencé à m'amuser avec toi. Tu es jeune, tu es inexpérimenté, ton regard sombre, vide et plein à la fois, m'en informe. Tu ne comprends pas ce qui t'arrive. Tu ne saisis pas encore l'ampleur de ton geste. Certes tu le répètes jour après jour. Tu ne te lasses donc jamais de plonger la main dans le portefeuille d'autrui ? N'as-tu pas honte de prendre sans vergogne ce qui ne t'appartient pas ? Tu es un misérable insecte, ta vie n'a aucune valeur et tu oses venir vers moi en croyant que je me laisserai faire comme les autres ? Tu es tombé sur trop fort pour toi jeune hybride, bien que je croie que tout le monde soit plus fort que toi. Regarde-toi un peu, pendant là au bout de mon bras, tes lunettes décorant le sol. Tu n'es rien, tu es faible et tout ce à quoi tu penses, c'est t'enfuir. Pourquoi n'essaies-tu pas, petit animal rusé, de te jouer de moi ? Pourquoi n'essaies-tu pas de me faire du mal ? Tu gagnerais au moins un peu de respect à mes yeux. Mais non, tu ne voies que deux alternatives. Mourir ou t'enfuir. Lâche, je siffle avec mépris.

-Lâche-moi grande brute ! crie la chose secouant ses petites jambes dans le vide.

-Tais-toi ! je murmure. Je n'aime pas que l'on crie, et si tu tiens à ta langue, garde-la dans ta poche. Je ne suis pas une brute, sache-le.

Le gamin se tait, mais continue de gigoter. Je dois le secouer un peu pour qu'il cesse enfin de bouger. Je n'arrive pas à dire avec exactitude s'il me regarde, à cause de la couleur particulière de ses yeux, mais je sais qu'il a peur. Il sent la peu à plein nez, il sue, il tremble, sa lèvre tressaute par moments. Adorable. J'approche ma proie de mon corps, je renifle sa peau. Son odeur est fauve - à la limite je pourrais dire qu'il pue - mais je m'en régale tout de même. On ne peut pas en demander trop à un animal qui se nourrit dans les poubelles.

-Je sens que je vais passer un bon moment avec toi… je souffle dans son oreille.

-Content de le savoir, crache-t-il.

-...et toi tu le trouveras d'autant plus pénible que j'en tirerai du plaisir.

Je sens la chose se tendre entre mes doigts, soudain beaucoup plus nerveux. Ne pas savoir où il pose ses yeux me rend malade. Je devrais peut-être les lui cr…

-CRRROAAAAAAH !

Ce n'est pas le petit qui vient de me percer les tympans. Le cri – si l'on peut encore appeler cela ainsi – provient de derrière mon dos. Qu'est-ce donc ? Je n'ai pas le temps de me le demander très longtemps qu'une masse dure heurte l'arrière de mon crâne. La douleur et sourde, et ne dure qu'un instant. Mais ça a suffit pour que je me plie en deux et desserre mon emprise sur la gorge de l'hybride. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire "le repas détale", le repas a détalé, non sans avoir attrapé rapidement ses lunettes fumées. Je grogne de mécontentement en me disant que je le rattraperai bien, mais comme je me redresse, quelque chose se jette à mon cou et manque de me faire basculer vers l'arrière. Je bande tous mes muscles pour reprendre le contrôle de mon équilibre et parvient à rester debout alors qu'une chose me frappe frénétiquement la tête – on dirait des caresses… Des plumes me tombent devant les yeux et je soupire en attrapant le bras de je ne sais trop quoi qui s'accroche à mes cheveux et écrase mes ailes dissimulées à la vue des humains.
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Souny

Souny


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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeDim 5 Aoû - 21:19

TEINS GROSSES BRUTES DE MES DEUX !! PRENDS ÇA ! ET ÇA !! ET ENCORE ÇA !!!

-COURS DYLAN !!!! VAIS LE BUTER CET ENFOIRÉ !! CROAK !

Rapide résumé de cet incident majeur. J’marchais ou plutôt bondissant bien joyeusement dans les rues de Paris, zieutant les beaux mâles qui, hypnotisés par ma magnifique poitrine et mes hanches de déesse – ben ouais Souny, vais-y embellis-toi - , trébuchaient à ma seule vue. Pis je me suis mise à la recherche de mon compagnon préféré, à savoir Dylan, question de me dégourdir les pattes et de m’amuser un peu. Disons que ma journée fut longue, interminable et tous les synonymes qui s’y rapportent. Me suis querellée avec une employée de la boutique de lingerie, j’ai appris que ma salope de famille ne voudrait pas me donner un petit euro et paraît-il que, d’après mon cafard de père, ma mère me poursuivrait en justice si je rappelais. J’ai donc téléphoné à toutes les heures de la journée en laissant un message sur la boîte vocale. Ça ressemblait à ceci : J’VEUX DU CASH !!! RRONK ! AI PU DE MONAIE DANS LES POCHES ! VOUS ÊTES PLEIN AUX AS !! J’EN VEUX !! Je n’ai jamais reçu de nouvelles de leur part. Bande d’ingrats ! Connards ! Vais aller les emmerder et les faire regretter leur décision. Je n’aurai qu’à brandir quelques plumes devant les yeux de leurs voisins et ils vont se plier en quatre pour réaliser mes quatre volontés. Tss…Misérables ordures ! Oui oui, je déteste ma famille dans toute sa splendeur, je leur vomis au visage, je leur crache dessus !! Je les encule !!

Bon revenons à nos moutons. Je marchais à la recherche de Dylan pour me divertir de mon ennui et de ma frustration quand je l’ai vu, coincé dans un cul-de-sac, aux mains d’un étranger. Je l’ai bien remarqué qu’il était en danger ce petit raton et, sans faire de grandes réflexions, j’ai happé au passage un couvercle de poubelle – en métal – que j’ai frappé durement sur le crâne de l’agresseur. Oui oui, j’aurais pu trouver un moyen de diversion différent que celui-ci, mais je n’aime pas réfléchir et je suis quelqu’un de trop impulsif qui se jette dans la merde jusqu’au cou. Miam appétissant. Donc, l’assaillant a lâché prise -pendant que je lui sautais dessus - et maintenant que Dylan s’est enfuit sans demander son reste et me porter main-forte – espèce de sale froussard !! – , le méchant monsieur d’allure fofolle virevolte vers moi, les traits crispés par l’irritation. Ouf…il était mieux de dos celui-là. Il semblait avoir de la classe, de l’élégance, mais côté visage et grosseur, il fait pitié. Oui oui, j’aime les hommes puissants avec des muscles, des bons gros bras qui vous projettent contre un mur, qui vous immobilisent tandis qu’un membre excité vous pénètre. Ou encore, c’est si plaisant et rassurant de se retrouver blotti contre la poitrine ferme d’un mâle, d’un vrai mâle viril. Ça, ce maigrichon élancé fait rudement pitié.

-Ouf…tu devrais faire un peu d’exercice l’ami, je conseille avec sympathie avant de capter dans son regard une lueur vengeresse.

-C’est ce que je comptais faire avant que vous ne fassiez votre apparition, murmure-t-il sur un ton froid et calme. Je vais devoir me contenter de vous.

Ah non…un autre freak. Pourquoi est-ce que je tombe toujours sur des abrutis finis moi ?? Se contenter de moi !!? Aïe l’andouille, j’suis mille fois mieux que le tata qui vient de détaler la queue entre les jambes…les deux queues entre les jambes dans son cas ! Mais bon, ce visage pas joli joli ne m’incite pas à rester sur place et à patienter jusqu’à ce qu’il se passe quelque chose, déjà qu’il a commencé à s’avancer tranquillement vers moi d’une démarche désinvolte et arrogante. Je devrais peut-être arrêter de foncer dans les troubles. Je le salue avant de rebrousser chemin à toute vitesse, frissonnante et perplexe –je ne veux pas savoir comment il aurait pu faire de l’exercice avec moi -, et je cours avec énergie jusqu’à ma demeure, bousculant les piétons sur ma route.

-Faites attention ! s’écrie une femme grisonnante d’une voix éraillée.

-CROAK !! je lui réponds de mauvaise humeur.

Si j’avais des ailes, je pourrais voler ! Mais non ! Il a fallut que j’aïe des plumes, un teint plus sombre, des yeux globuleux et immenses, des oncles aussi affûtés que les serres des corbeaux, mais pas leurs ailes !! Caca ! Je ne me renseigne pas pour savoir si l’individu bizarre me suit, je ne regarde même pas derrière moi et au bout d’une dizaine de minutes, je cesse de courir automatiquement. Mes yeux vont d’un point à un autre sans percevoir la haute silhouette squelettique et ils s’attardent un instant sur un établissement. Je m’approche des vitrines où sont étalées des barres de chocolats, des sacs de jujubes et d’autres cochonneries appétissantes. Non non non, je pivote sur ma gauche et file en direction d’une épicerie où je me procure tous les fruits qui j’aime : framboises, fraises, bleuets, pommes, raisons rouges et verts sans pépin, melons, oranges, etc. Je vais me concocter une bonne salade de fruits, recette de ma mère.

Une fois rendue à la bâtisse où se situe mon petit appartement, j’échange quelques mots avec le propriétaire des lieux et vais aussitôt retrouver la chaleur et l’intimité de mon gîte. Je dépose mes sacs sur le sol, délace mes hautes bottes de cuir, me dénude à même le salon. Oh là, je vis seule moi ! Je me promène toute nue et personne ne me voit étant donné que les rideaux sont tirés en permanence. Ouais, je suis toute nue, toute nue. Me défaisant de mon soutien-gorge, j’ouvre le système de son et me dandine un peu sur la musique qui joue tout en criant, chantant et faussant atrocement. Une bonne douche me ferait du bien. Ouais, je pus le chacal. Ça sent quoi le chacal ? Peut-être Dylan…

L’eau chaude glisse sur ma peau, détrempe ma longue chevelure noire et mes plumes hérissées, détend mes muscles contractés et apaise mon esprit surchauffé. Oh c’est bon. Je ferme les yeux, dégustant ces doux moments, les lèvres légèrement entrouvertes et amorçant un sourire satisfait et heureux. Mes mains savonnent ma tignasse, caressent ma gorge, mes seins, mon ventre et mon…Un bruit me retire de mes rêveries et me pétrifie. C’était quoi ça ? Observant le mur devant moi, j’essaye d’écouter bien que le jet d’eau m’empêche de discerner quoi que ce soit. Tiens…ça recommence…Ah tiens…on dirait un claquement de porte subtil, ça doit être en haut. Méfiante et curieuse, j’agrippe le rideau de douche et le tire vers la droite pour découvrir…

-AAAAHHH !!!!!!! PRAAK-PRAAK !!!! je crie de surprise.

Vous n’allez peut-être pas le croire, mais le bizarroïde de tantôt se tient devant moi, examinant mon corps luisant et…à poil, avec un sourire pervers étampé sur le visage.

-Belle poitrine, dit-il faiblement en posant ses grosses pattes sur mes seins.
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Raquel
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Raquel


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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeLun 13 Aoû - 11:20

Tu crois peut-être que c'est parce que tu me hurles quelque chose que je vais me rouler par terre, me mettre à genou et exécuter tes quatre volontés ? Tu peux toujours mourir ma belle. Tu auras beau me le demander de toutes les manières possibles, mes mains sont bien sur ta poitrine, et elles resteront postées là tant que je n'en aurai pas moi-même décidé. Que dis-tu de cela créature ? Je ricane doucement, amusé par l'air d'incompréhension qui pointe sur ton petit minois plus délicat que je le pensais. En effet, je croyais que tout ce blanc sur ta peau servait à masquer un défaut de peau, que ces lignes servaient à affiner des traits grossiers. Mais je me suis trompé – oui c'est possible que ça m'arrive quand je suis très fatigué. L'eau a fait ruisseler le maquillage sur ton visage, de longues trainées noirâtres marquent encore un peu ta peau, mais sans plus et elles s'estompent à vue d'œil. Mais ta peau n'est pas bosselée, boutonneuse ou brûlée comme elle aurait pu l'être, cachée sous cet amoncellement de poudre pour bébé. Je te regarde un moment, les mains agrippées à tes gros seins ronds, absorbé dans la contemplation de tes yeux – les vrais, pas ceux que je tiens avec mes doigts.

-Comment t'es arrivé jusqu'ici ? piaille-t-elle.
-Je suis Dieu, je dis d'un ton neutre, glissant les pointes de mes doigts sur sa peau. J'ai des yeux partout.

L'ombre d'un sourire amusé se dessine dans le coin de ma bouche. Moi ? Dieu ? Le monde courrait à sa perte. Je ne suis même pas son fils, plutôt son petit garçon… Si on peut appeler cela ainsi.

-AAAAAHHAAAAHHH ! Très drôle ! crie-t-elle, assez fort pour que mes oreilles cillent.

Aussitôt, je plaque ma main contre sa bouche, enfonçant mes ongles pourtant courts dans ses mâchoires.

-Tais-toi salope ! Tu me donnes mal au crâne, je dis calmement. Non, je ne suis pas Dieu Qui voudrait l'être d'ailleurs ? Seulement tu devrais faire plus attention quand tu t'enfuis. Tu es visible à des kilomètres à la ronde, tu ne cesses de crier.

Elle semble perplexe un moment. Qu'on ne me dise pas qu'elle ne comprend pas ce que je veux dire ! Elle, vêtue comme un clown triste, qui caquète comme une perruche et qui bouscule tout le monde ? Elle doit bien voir qu'elle se détache du lot. L'eau asperge la jeune hybride totalement nue, alors que moi, il n'y a que mon bras qui est atteint par le jet. Je ne compte pas m'avancer davantage. Je n'aime pas particulièrement cela quand mes ailes prennent l'humidité. De mon autre main – celle qu'elle ne s'amuse pas à recouvrir de bave pour m'écœurer – je coupe la pression. J'attends quelques instants avec de me glisser à mon tour dans la longue baignoire, tirant le rideau derrière moi, mon visage décoré d'un sourire plus que pervers.

-Tu crois me répugner avec ça ? je demande, amusé. Sache ma petite que j'ai vu bien pire et que rien ne me soulève le cœur.

D'un geste amusé, je glisse ma main sur sa poitrine, la recouvrant de sa propre salive – qui s'est franchement accumulée dans ma paume. Elle affiche une moue dégoûtée qui s'amplifie quand j'approche ma langue de sa joue.

-Délicieux ce petit goût sauvage, je murmure à son oreille. Aucun des corbeaux que j'ai rencontrés jusqu'à présent n'avait aussi bon goût, j'ajoute avant de mordiller son lobe.

Elle se crispe. Je sais avoir touché un point sensible. Aucun hybride que j'ai connu jusqu'ici n'a aimé que je lui parle de ses gênes. Je n'ai qu'à repenser à cet incapable – lâche aussi – de raton laveur qui s'est enfui un peu plus tôt. Quand je lui ai arraché ses lunettes pour le découvrir, il m'a lancé l'un de ces regards meurtriers. J'aurais eu peur… Si je n'avais été qu'un humain banal.

-De quoi tu parles, Dieu ? C'est quoi c't'histoire de corbeau ?

Je souris, me pressant encore plus contre elle, l'écrasant contre la paroi. C'est fou cette sensation de supériorité que confère le simple fait de se trouver habillé à côté d'une personne totalement nue, c'est beau cette façon d'appuyer mon sexe tendu contre son ventre, séparé de celui-ci par mon pantalon.

-Ne fais pas l'idiote, Hybride – elle se crispe à ces mots. Les plumes sur ta tête ne viennent pas de nulle part, c'est un don.
-Un don ? Tu parles ?! rugit-elle. Je fais que crier et m'arracher des plumes. Je suis même pas foutue d'avoir des ailes et de voler !

Elle semble en colère contre cet aspect d'elle-même. Je l'étudie attentivement. Sa mutation n'est pas terminée, je le sais, je le sens. Le jour où elle aura des ailes, elle n'aura plus que des plumes sur la tête, et peut-être même un bec. Des idées germent dans mon esprit malsain. Des mots s'impriment devant mes yeux. "Utilise-la."

-Tu es jeune, je glisse, très jeune. Ton corps n'a pas fini de se transformer, et il y aura peut-être un jour où tu regretteras même le fait d'avoir des ailes. Toutefois, si tel est ton désir, j'ajoute en me reculant un petit peu, je peux accélérer le processus naturel de ta transformation.

Je le dis d'un ton banal, comme si c'était la simplicité même pour moi. Certes, je pourrais même lui offrir le cadeau de la rendre humaine, de faire disparaître ses mutations, mais j'aime les hybrides et leur côté animal. Je ne proposerai jamais cela à personne et cette oiselle est beaucoup trop belle – sans son maquillage – pour que je lui enlève sa beauté sauvage. Ses yeux me fixent avec intérêt, ses bras pendent de chaque côté de son corps. Elle semble considérer le tout.

-Y a une attrape ? demande-t-elle.
-Pas d'attrape, un simple contrat. Je ne rends pas service sans un petit quelque chose en retour.
-Prévisible, lance-t-elle. Tu veux que j't'astique le manche ?

J'éclate d'un rire plus qu'amusé quand elle approche réellement ses mains de ma fermeture éclair. Je lui prends les poignets, l'attire vers moi, approchant son oreille de mes lèvres.

-Ce serait beaucoup trop simple. Et cela, je comptais t'y obliger à côté du contrat, avant de te le proposer. Ce que je veux, c'est toi. Ton corps et ton âme.
-Tu te la joues Satan moderne ? rigole-t-elle en éloignant son visage du mien. Et comment tu comptes prendre ça ? ajoute-t-elle en désignant ses courbes du regard.

Je suis son regard, me délecte de ses formes généreuses. Facile. Tout ce que je veux, je le prends. Toi je te veux, je finirai bien par te prendre, peu importe comment et peu importe quand. Parfois, certaines poubelles à sperme sont meilleures quand on les savoure.

-Enfin, peut-être que pour toi je ferai une exception et je te laisserai ton âme, en échange de quoi tu auras tes ailes.

Je la laisse réfléchir. D'une manière ou d'une autre, elle sera à moi. Si elle accepte mon pacte, je la laisse libre de penser et d'agir à sa façon. Si elle refuse, je viendrai quand même chercher son corps un jour ou l'autre.
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Souny

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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeMer 22 Aoû - 22:45

-Donc, si je comprends bien l’ami : tu me proposes de me donner mes ailes en échange de mon corps et mon âme ?? Ben tu peux toujours courir, j’appartiens à personne !

Voilà, c’est ma réponse. J’y ai bien réfléchi et je ne me vois pas à la botte d’une saleté de ce genre. S’il aurait été un apollon alors peut-être que je m’aurais tourné la langue à plusieurs reprises avant d’annoncer quoi que ce soit, mais lui ?? Il est…laid et ingrat. On pourrait rajouter qu’il est vulgaire et irrespectueux, ma mère n’aimerait pas que je sois avec une merde. Je fronce les sourcils, ma mère…Je hausse les épaules tout en mordillant ma lèvre inférieure et lance un regard critique vers l’inconnu. Me donner à lui ? Pour des ailes, uniquement ? C’est ridicule. Il ne m’intéresse pas, même si son sexe semble d’une grosseur plus qu’acceptable, sexe qui est…totalement pressé contre mon ventre. Putain de cochon ! CROAK ! Non, vraiment, j’vois pas pourquoi je devrais le laisser me tripoter de la sorte, il ne m’attire pas du tout. Il est trop maigre, trop grand, trop…dominant. Pis où sera ma liberté là-dedans ? Dans un couple, on laisse croire au mâle qu’il a le contrôle et non que le mâle ait le vrai contrôle sur la femelle.

-Tu es bien sûre ? murmure-t-il sur un ton amusé en savourant la vue qui s’offre à lui.

Ses yeux et ses mains sont posés sur mes seins ronds, les dévorant et les explorant avec une…délectation effrayante. Un sourire malsain étire ses traits comme si une idée cruelle avait surgi dans son esprit et, chose surprenante, j’ai l’impression que son membre se durcit davantage. Euuhh….À quoi est-ce qu’il a pensé ce gros tata…?? Je dois avouer que je frisonne un peu. Si un mec te suit jusqu’à chez toi, est complètement bandé en observant ton corps nu – ou tes seins – et qu’il te fait une proposition étrange, cours. On ne sait jamais ce qu’ils ont l’intention de faire…Beuurrkk…Coucher avec ça… ?? Non mais ça va pas la tête ??

-Ouais, je t’fais pas confiance. CRAAK !

Irritée, je le repousse brutalement, enjambe le bain et me couvre de mon peignoir. Un coup d’œil dans le miroir me confirme que l’idiot me suit à la trace, un sourire d’obsédé étampé sur ses lèvres pulpeuses. Beeurkk…Va t’en ! Ouste ! Je veux pas de toi ici !! Je sors de la salle de bain, accélère le pas en direction du salon où j’ai laissé tombé mes sacs d’épicerie et me dirige ensuite vers la cuisine, le laideron sur mes talons. Je sens mes plumes s’hérisser et mon corps se contracte sous l’effet d’une certaine nervosité. Faut dire qu’il n’inspire pas confiance du tout avec ses habits sombres et son visage grossier. Non, toi je ne t’aime pas du tout !

-Ah ben pourquoi tu me suis putain ?? je crie en plaçant quelques jurons bien colorés après ma question. Ça te tenterait pas de me ficher la paix un peu ?

-Tu m’as fait perdre ma proie ce soir, corbeau, il faut bien que je me satisfasse avec une autre.

Oh la !! Oh la !!! Un croassement retentissant s’échappe de ma bouche. Il vient encore de me frustrer le cave ! Moi ?? Remplacer Dylan ??!! Remplacer ?? Remplacer ??!! REMPLACER ??!!! J’AI POURTANT DIT QUE JE NE REMPLACERAI JAMAIS DYLAN !!

-Ben va chercher ailleurs !

Il ne sait vraiment pas s’y prendre avec une femelle. Non, vraiment pas.

-Ai pas besoin de toi pour jouir. J’peux bien le faire toute seule !

Dans tes dents gros niaiseux !!! Qu’est-ce que tu vas répondre à ça ?? Hein ?? Hein ?? Hein ?? C’est qui la meilleure ??!! C’est qui la meil…

-Alors fais-le devant moi, hybride.

Je n’avais pas remarqué qu’il était aussi proche et je tressaille en l’entendant m’inviter à me toucher. Je pivote légèrement ma tête vers l’arrière, il est à quelques centimètres de moi, courbé pour être à ma hauteur et son visage près de mon oreille. Pour le moment, nous serions assez près pour pouvoir nous embrasser sans difficulté. Beurkk…Embrasser, ça ?? L’inconnu sourit encore – vais lui faire ravaler son sourire !!!! – et lèche – LÈCHE !! – mes lèvres avec délicatesse.

-Mais je ne suis pas venu ici pour ton plaisir personnel, uniquement pour le mien. Alors si je décide de te prendre, là, maintenant, eh bien tu ne pourras riposter. Ce que je veux, je l’ai.

Bon, j’avoue…Il est menaçant, j’ai presque fini par le croire. Je déglutis avec misère, mais le regarde avec un air farouche ! Ben compte pas sur moi pour que tu vides les couilles, j’ai pas envie de t’avoir là !! Je suis dégoûtée…d.é.g.o.û.t.é.e par ton physique et ta maladresse à séduire une femelle telle que moi.

-Tss…T’es en train me dire que tu vas me violer ? je fais en pouffant de rire.

-Oui.

C’est très…QUOI ??? CRAK-CREK !!

J’arrête automatiquement de m’esclaffer.

Le contenant de framboises entre mes mains s’écrase lourdement sur le comptoir et mon expression se détériore à la vitesse de la lumière. Bon oui, dans ma vie, grâce à mes rondeurs volumineuses – comme le disait si bien l’une de mes anciennes conquêtes -, j’ai eu de tout dans les propositions douteuses, mais jamais on ne m’avait clairement dit : « je vais te violer salope, mes bourses sont trop lourdes et je vais déverser mon torrent blanchâtre à l’intérieur de toi ». Au moins, ceux qui me courtisaient avaient de la classe, pas comme lui.

-Tu sais, je dis avec soin tout en positionnant les fruits devant moi. J’ai connu ben des gars qui m’ont dit des trucs de ce genre-là. J’veux pas t’blesser vieux, mais j’ai jamais crié de douleur.

C’est vrai, les faux-dominants croient qu’ils sont de redoutables dominants, mais dans le fond ils ne le sont pas. J’ai supposément rencontré de véritables sadiques et maître ès – un type avec qui j’ai baisé a prononcé ça – dans l’art de la torture, j’ai jamais souffert et pas un seul hurlement de souffrance n’a sorti de ma gorge. Donc, son effet est un peu raté avec mes antécédents médiocres.

Il sourit, s’approche jusqu’à ce que nos deux nez se frôlent. Il est…vachement trop proche. Souny, t’as pas peur de lui j’espère ! Ben…

-Mais tu n’as jamais connu un homme comme moi, murmure-t-il d’une voix rauque.

Son souffle se mélange au mien. Son corps est tout près du mien. Est-ce qu’il est encore monté comme un cheval ?? SOUNY !! Putain, arrête de penser à ça. Ben quoi ?? C’est sympa de constater qu’on peut faire de l’effet à quelqu’un. Mais à lui ? Hum…T’as raison, fallait peut-être pas l’exciter.

-Et qu’est-ce que tu es… ? je demande, réticente.

Son sourire s’élargit, il a l’air dément. Finalement, j’aurais dû prendre la poudre d’escampette.
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Raquel
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Raquel


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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeLun 3 Sep - 21:00

Ce que je suis ? Je souris de mon éternel sourire devant ta question. Sais-tu seulement à quel point j'adore qu'on me demande ce que je suis ? Les réponses à cette question sont si nombreuses, si agréables à dispenser, comme des enseignements divins. Ce que je suis ? Le résultat de l'insouciance d'un être puissant mais abruti, l'ange aux ailes de tôle, le monstre, le tout puissant, le magnifique, le très craint et le tout autant vénéré fils de l'Ange. Il suffit, ma jolie, que je pose le pied dans la plus belle – hm – des cités pour que tout le monde rampe et que le quotidien soit entièrement perturbé. Je suis effrayant, je suis sombre. Pourtant, je ne veux que m'amuser. Qu'y puis-je si mes proies – toi entre toutes les autres – n'aiment pas mes jeux innocents ? Je sais me satisfaire du refus, je sais me satisfaire des cris d'agonie et du sang coulant sur mes mains, de la chair qui se déchire à mon passage, des derniers spasmes qui agitent un corps vidé de son essence. Je me satisfais de vos souffrances les plus pénibles, car elles signent les plus grands et les plus intenses de tous mes plaisirs. Ce que je suis ?

-Raquel, je dis en haussant les épaules.

Elle me regarde avec un air de chouette hébétée, les yeux ronds, la bouche entrouverte dans une moue fortement distrayante. Mon sourire s'élargit, le sien se fait éloigné.

-Et ça mange quoi en hiver ça ? demande-t-elle d'un ton moqueur.
-Les chaires tendres de l'intimité de jeunes femelles qui ne demandent pas mieux venant de moi, je dis en affichant un sourire carnassier.

Son regard prend une expression dégoûtée. Non. Nous nous comprenons mal. Elle n'est pas seulement dégoûtée. Elle a visiblement envie de vomir ses tripes sur le sol, à nos pieds. Vas-y ma jolie. Crache ce que tu as sur le cœur et je me ferai un plaisir de te l'étendre partout sur le corps et de glisser mes doigts plein de ton vomi entre tes lèvres chaudes. Non, c'est loupé pour cette fois. Tout ce qui sort de sa bouche n'est pas une flaque de bile, mais plutôt un ramassis d'âneries.

-Non mais tu délires ?! C'est quoi qu'tu m'racontes là ? Tu te prends pour qui ? Et en plus je t'ai pas demandé ton nom, j'ai voulu savoir ce que tu étais !

Je hausse à nouveau les épaules.

-J'ai cru bon de croire que tu n'en avais rien à faire. Personne n'en a jamais rien à chier de ce que je suis.
-T'es quoi ?!

Mon sourcil se fronce. Ainsi donc elle croit que de savoir ce que je suis changera quelque chose à sa vie ? Oh mais bien sûr… Je me vois déjà lui affirmant qu'elle en sait trop, et que je dois donc la tuer, mauvais cliché de film… Mauvais mais tellement efficace. Je m'égare… Concentre-toi sur ses gros nichons Raquel ! Ils t'appellent, ils sont gros et lourds… fermes et… doux au toucher…

-HEY ! Je t'ai posé une question, je t'ai pas dit de m'tripoter gros porc !!! Craaa-aihk !!!

Tripo… Ah ben oui tiens… Je n'avais pas remarqué que mes mains étaient allées d'elles-mêmes se loger sous son peignoir. J'étire mes lèvres dans une grimace amusée devant son expression de réelle furie. Ça ne lui va pas très bien. Si elle est aussi tendue elle sera couverte de rides de la tête aux pieds d'ici ses trente ans, et ça, pour une femelle, ça ne le fait pas. Et je ne le supporterais pas si ses grosses mamelles prenaient quelque pli. Oh ciel, non.

-Ce que je suis, je reprends tout en continuant mon innocent petit massage sur sa poitrine. Ce que je suis ne se résume pas en quelques phrases toutes simples.
-Essaie toujours, croasse-t-elle. Fais-moi un résumé en… cinq mots ! Si t'es si malin.

Je réfléchis un moment… Il y en aurait tellement pour me qualifier. Cinq mots parmi tant d'autres. Comment choisir ceux qui me décrivent le mieux, ceux qui décrivent le mieux la nature de mon être ? Délicatement, j'approche ma bouche de son oreille. J'y dépose un baiser sur le lobe. Ange. Je léchouille gentiment son anneau d'argent. Obsédé. Je la presse contre moi tout en suçotant le même lobe. Possessif. Ma langue laisse un long sillon de bave le long de son oreille. Répugnant. Mes dents s'accrochent à son petit anneau et ma tête recule violement vers l'arrière, arrachant le bijou dans son mouvement sec.

-Et violent, je susurre en regardant l'appendice de chair déchiré en deux, alors qu'elle pousse un couinement de douleur. Oui, je crois que ce sont les mots justes pour me décrire.
-AOUCCHHHHH !!! crie-t-elle.

Mes oreilles sillent douloureusement. Est-elle obligée de faire tout ce raffut ? Ce n'est qu'un bijou arraché, un lobe déchiré. C'est une plaie mineure. Pas besoin de me percer les tympans ou de me menacer de me gifler pour autant. Je la laisse se calmer un moment, retenant sa main de s'abattre sur ma joue et admirant le sang qui coule lentement le long de sa gorge sur son épaule. Quelques minutes passent, le silence est fort, seulement entrecoupé de ses petits couinements plaintifs – et adorables. Au moins ne crie-t-elle pas, au moins ne pleure-t-elle pas.

-Il y a un truc que j'ai pas pigé, dit-elle après un moment, assise sur le sofa avec un sac de glace collé contre son oreille.

Je me tiens debout dans son salon, adossé à l'air lui-même, comme s'il servait à me supporter. Une main dans la poche de mon pantalon, je regarde la jeune femme. Quoi donc ?

-T'as dit ange… Je ne comprends pas.
-Tu voulais cinq mots, tu les as eus. Maintenant ne me demande pas de t'expliquer chacun d'eux.
-Mais je…
-Ta gueule, je lance sèchement, étonné qu'elle se taise aussi facilement. Tu vas apprendre dès maintenant à te taire quand je te le demande. Je n'aime pas les esclaves qui se permettent de me tenir tête, ou de poser trop de questions.
-Es… quoi ?

Je souris doucement. Je pourrais presque avoir une expression paternelle si mon visage n'était pas aussi bariolé de couleurs. Elle a très bien entendu. Elle doit seulement se faire à l'idée que d'ici peu de temps, la liberté sera pour elle une notion dépassée.
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Souny

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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeMar 11 Sep - 21:20

-Es… Quoi ??

QUOI ??!! C’est quoi son problème à ce maigrelet ?? Il se permet de me traiter d’esclave, l’abruti fini !!?? Là, je ne le comprends pas !! Il se frotte contre la femelle la plus têtue et la plus bornée de la planète, femelle qui n’a jamais incliné la nuque devant un seul mâle, mais qui tend son postérieur selon ses désirs à elle ! Attends un peu de voir, mon gars ! Tu crois pouvoir me considérer comme une vulgaire poupée qui se prosterne devant ton corps osseux et pas vraiment avantageux ?? Beurkkk…Laisse-moi bien rire !

Choquée, je bondis sur mes pieds pour être à son niveau. C’est pas super affronter un mâle 12 pieds de haut alors qu’on est sagement assis sur un sofa. Avec toute ma rage, je lui crache des gentils mots d’amour qui dérouteraient n’importe quel type de bon sens. Celui-là reste planté devant moi, souriant toujours de son éternel sourire moqueur et écoutant avec un espèce de désintéressement frustrant ce que j’ai à lui dire. Embarrassée et irritée, je brandis mon poing sous son nez avec une vivacité impressionnante.

-Aille le con, si tu crois pouvoir me prendre comme une esclave, ben tu te mets l’doigt dans l’œil ! J’ai pas de maître et j’en aurai jamais, tu comprends ces mots-là !!??

Il ouvre la bouche pour réfuter, mais je lui claque le bec en ajoutant d’autre chose à mon sermon. Raquel, tiens je me suis souvenue de son nom – j’suis tannée de lui trouver des surnoms adorables -, fronce les sourcils, contracte la mâchoire et me foudroie d’un regard effrayant. Héhé, si j’avais été une connasse, peut-être que j’aurais battu en retraite et serais allée me cacher en vitesse. Peut-être que si j’avais pas été aussi furieuse, j’aurais claqué de la langue et me serais tue. Mais c’est pas le cas le squelette.

-Pis t’es vraiment stupide de penser qu’une femelle comme moi pourrait se laisser conduire par une merde de ton genre ! Je ne laisserai jamais le plaisir à ton petit membre plissé de m’embrocher comme si j’étais une sale petite pute ! Tu comprends ça espèce de gros sadique de chiasse ?!

Oh lala…Je le vois qui s’échauffe. Je lui coupe la parole à toutes les fois où il essaye de faire une intervention et je sautille de endroit à l’autre afin d’éviter qu’il ne m’attrape lorsqu’il tend ses bras avec fureur. Oh lala…Ah merde…J’ai pas été assez rapide ici. La tache blanche vient de m’empoigner la chevelure et m’approche dangereusement de lui au moment où on frappe à la porte. On reste un instant stupéfaits, nos visages un peu trop près. Beurkk…Il met vraiment plus de maquillage que moi. Et comment il fait pour se peindre la face comme ça ? Il fait ça dans le noir et se donne des coups de pinceau à l’aveuglette. Ah mon dieu, c’est dont bien douteux ça !!

-Soun…y est là ? demande une petite voix vite suivie d’un couinement horrifié dès que Raquel ouvre la porte après m’avoir rejetée avec force.

Dylan ?

-Dildo !! je rugis en me précipitant vers la ladite porte, poussant Raquel d’un coup d’épaule.

J’ai jamais été aussi ravie de te voir, toi !! Mon petit pote Dylan lance un coup d’œil indiscret vers le grand anorexique qui le dévore des yeux. Pas touche l’idiot.

-J’voulais savoir si ça allait bien…

-Bien ?? Tu veux rire ? J’ai…

Je devrais éviter d’insulter le zombie : mon oreille me fait encore un mal de chien. Ma moue se rembrunit et j’hausse les épaules, resserrant mon peignoir. J’sais bien que Dylan n’aime pas voir un ti peu de ma généreuse poitrine.

-Bah…T’es occupée, j’vais te laisser !

Qu…Quoi ??? Non, Dylan !! Fais pas ça !!

-Euuhh…, je dis, incertaine.

Mon supposé ami pivote un peu sur ses talons, toujours s’assurant que le méchant monsieur ne le suit pas. Aille !! Connard !! File pas !! J’ai besoin de toi !!

-J’vais y aller ! J’suis attendu…On se voit…demain !!

Petit enculeur de Vampire de merde qui me prend mon Dylan ! RESTE ICI !! Dylan me fait un signe de salutation avant de déguerpir en vitesse. Et caca ! J’suis obligée de tenir compagnie au gros dégueulasse. C’est ça, vas-y te faire mettre Dylan ! Ça me dérange surtout pas…Je m’amuse tellement avec…avec…l’autre qui se prétend ange. Ts…Je pourrais me toucher, mais non, le géant m’empêche d’abuser de mon corps.

-Tu sais, je dis à l’intention de Raquel. Vu que la porte est ouverte, tu pourrais toujours t’en aller. J’ai des tites choses à faire avant de me coucher.

Le tortionnaire de lobe d’oreilles ricane…Ricane ? On dirait le crissement d’une arme blanche sur un os. Je frissonne autant par son rire que par sa main qui referme doucement la porte d’entrée. Ah non…Il reste ? Il peut pas me ficher la paix, un peu ??!! Soupirant, je virevolte vers lui et constate, avec étonnement, ses mains s’affairant à déboutonner sa chemise.

-Petit membre plissé as-tu dit ? formule-t-il dans un murmure railleur. Je vais te montrer quelque chose.
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Raquel
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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeMar 30 Oct - 16:29

[-1 rp pour Raqui, +1 rp pour Souny
Le plus merveilleux des rapports inversements proportionnels
.]

Petit membre plissé… Petit membre plissé ! Je vais t'en faire voir moi des petits membres plissés. Espèce de sale truie. Tu crois peut-être que parce que je n'entre pas dans tes critères de beauté je n'ai pas ce qu'il faut à un homme pour… comment ils disent déjà… honorer une femme ? Eh bien je vais me faire un plaisir de te démontrer le contraire. Je ne suis pas pudique pour deux sous, et de toutes façons, depuis tout à l'heure que toi-même tu te balades à demi-nue, faisant rebondir cette énorme paire de seins devant moi, devant mes yeux avides, devant ma bouche qui ne demande rien d'autre que de les mordiller, devant mes mains qui se poseraient dessus volontiers.

-Petit membre plissé as-tu dit ? je formule dans un murmure railleur. Je vais te montrer quelque chose.

Non mais vraiment… Ce n'est pas comme si je n'avais que ça à faire, de montrer ma virilité à la première venue. Bon d'accord, j'avoue que je profite à fond de mon immortalité sur ce point, mais tout de même. M'insulter de la sorte, oser croire que je possède les attributs minuscules d'un mortel. Elle est bien bonne. Mon orgueil suprême est touché, et je n'ai qu'une envie: lui fermer le clapet par n'importe quel moyen, faudrait-il pour cela que je lui enfonce ma grosse queue au fond de la gorge. Hmn, douce image.

-Quoi ?! croasse-t-elle alors que j'en suis à poser ma chemise avec soin sur son divan. Tu rigoles ? Tu me fais un show ?

Dans ses yeux, je lis une lueur d'amusement. Je ne lui laisserai pas le temps de me rabaisser sur mon physique, aussi je la prends de vitesse en lui demandant si elle est étonnée qu'un monstre rachitique tel que moi ose se dénuder devant quelqu'un.

-Bah ouais, ricane-t-elle comme ma ceinture va cogner sur le sol. Si j'étais aussi laid que toi…

Elle s'interrompt au milieu de sa phrase et je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire satisfait. Mes pantalons noirs en travers des jambes, je me dresse fièrement dans le milieu du salon – ne tenant nullement compte de la baie vitrée – ainsi que mon membre viril, tous deux fort imposants. Je n'aime pas la fausse modestie.

-Putain ! coasse-t-elle. C'est…

Beau n'est-ce pas ? Fier, je montre les dents dans un sourire carnassier.

-C'est plus large que toi presque, ricane-t-elle.

Qu… quoi ? J'en perds un peu de ma superbe et, frustré, je remonte rapidement mon pantalon. Quelle garce.

[tu pourras le terminer ou non dans ton prochain post… il lui laisse la décision, quelques temps pour y penser…. blablabla]
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Souny

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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitimeSam 24 Nov - 13:18

-Putain ! je m'exclame avec admiration. C'est…

WOW!! Ça, c'est une bite ! J'peux comprendre qu'il soit fier de son membre massif et imposant ! Mais ça m'étonne un peu qu'il pendouille encore là. J'veux dire qu'à cette grosseur là, ça doit être foutrement lourd…Et ce petite corps squelettique semble si … faible que c'est… presque impossible qu'il puisse soutenir une masse aussi…volumineuse. Non, mais vraiment ! C'est long, d'un diamètre ahurissant ! Il doit en donner des sensations ce type.

-C'est plus large que toi presque, je constate en inclinant le buste.

Oups…Je viens de dire quelque chose d'offensant étant donné qu'il remonte sa fermeture éclair tout en me foudroyant d'un implacable regard sauvage. La commissure droite de ses lèvres tressaute de…frustration ? et ses doigts sont agités de tics nerveux. J'aime pas les freaks. Ils sont toujours bizarres. Pourquoi faut-il qu'ils me tombent tous dessus ? Ouais, d'accord, je suis une magnifique femelle à l'opulente poitrine, aux hanches proéminentes, au fessier divin, à la peau sublime, à la saveur sucrée et au charme irrésistible, mais là ! Il y a une saloperie de limite à respecter ! J'aimerais bien me dénicher un type bien…Question de le brandir sous le nez de ma mère ainsi je lui montrerais que je suis quelqu'un de bien ! Ah, pas la mère ! Ça me fait penser que je vais devoir aller lui porter sa valise.

-Tu dois être pas mal populaire, l'vieux ! J'connais ben des femelles qui te sauteraient dessus que pour ta queue d'étalon. Vois pas pour quel autre aspect elles voudraient bien t'avoir…

Je le toise ouvertement. Le dévisageant sans gêne. Il est vraiment…laid. On dirait que ces lèvres sont deux grosses limaces rougeâtres, striées de noir. Sa peau est bien plus pâle que la mienne et j'l'vois très bien que c'est pas du maquillage, comme moi. Il se la joue gothique le Raquel qui se nourrit de…«[…]chaires tendres de l'intimité de jeunes femelles qui ne demandent pas mieux venant de [lui]». Salaud, tu penses vraiment que les femelles auraient envie de se faire bouffer par toi ? Bon bon…Tout ça pour dire que ces traits grossiers, ses joues creusent, ses yeux terrifiants et maléfiques ainsi que sa tendance anorexique ne lui font pas bien ! Mais pas du tout.

Pis il vient me dire que c'est un ange.

-Tu serais mieux de faire attention à ta langue, susurre-t-il sur un ton menaçant. Oh bien…

-J'vais dire ce qui va me tenter, l'grand.

Je passe devant lui, ouvre la porte et lui montre le sortie d'un signe de tête.

-Si t'veux bien, j'aimerais bien aller continuer à me toucher dans la douche.

Silence. On se dévisage. J'essaie de soutenir son regard perçant.

-Et ma proposition ?

-T'ai déjà répondu. Veux rien savoir de t'appartenir.

Il sourit. Son sourire est carnassier, moqueur, mauvais.

-Je reviendrai te voir, corbeau.

( Post terminé, pour la suite, c'est moi qui comment ou ... ?? )
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MessageSujet: Re: Le repas détale [pv Souny]   Le repas détale [pv Souny] Icon_minitime

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