Point de chute (PV Jonathan Lachance)

"Go ! Go ! Go !"
Je poussais dans le vide les recrues hésitantes une par une. Ils tombaient en chute libre sur une trentaine de mètres avant d'ouvrir leur parachute.
"Ils l'ouvrent trop tôt, ils vont s'éparpiller un peu partout !" pensai-je en enfilant mon propre parachute.
Cet exercice nocturne s'était bien annoncé mais ces abrutis se débrouillaient vraiment trop mal. Le vent se levait et les bidasses allaient vraiment être éparpillées. Je soupirai en faisant signe au pilote que j'allais sauter. J'avais toujours eu le vertige, mais si personne n'allait remonter les bretelles à ces têtes à claques ils allaient avoir un accident. Ce que j'aurais aimé rester en permission ! Je sautai me laissai tomber, les bras le long du corps, pour aller plus vite. Quand je fus à la hauteur des soldats, j'ouvris mon parachute et leur gueulai qu'ils avaient intêret à être au point de rendez-vous avant l'aube s'ils ne voulaient pas être de corvée de chiottes pendant deux semaines pour m'avoir fait sauter. Ils hochèrent et se laissèrent descendre. Brusquement, une grosse rafale de vent nous souffla dessus. Les soldats furent éparpillés comme je l'avais prévu et je fus emportée plus loin.
"Merd'merd'merd'merd' !" gémis-je en voyant Paris s'approcher de plus en plus. Nous étions sensés atterir en rase campagne, et voilà que je volais au dessus de la capitale. Je risquai de me blesser sur une antenne, de percuter un camion, ou même de me retrouver suspendue au bout d'une cheminée. Ah ces recrues allaient me le payer ! Je tentai en vain de me diriger vers une place piétone, mais le problème avec les parachutes militaires était qu'on ne contrôlait rien. C'est donc à la merci du vent que je finis par atterir sur les quais de la Seine. Je fis une roulade à terre et attrappai les suspentes pour empêcher le parachute de s'envoler. Je contemplai les eaux noires du fleuve. Encore un peu et c'était brasse coulée. Je repliai alors le parachute sous le regard ahuri des quelques passants et d'un vieux SDF.
"Mission spéciale, vous pouvez pas comprendre !" dis-je en me dirigeant vers la rue, parachute sous le bras.

Je me promenais tranquillement dans les rues de Paris en essayant de retrouver mon chemain. Ben oui je me suis encore perdu, je peux pas passer une journée de ma vie dans cette ville sans me perdre. Je veux bien croire que je ne viens pas d'ici, mais ça ne devrais pas être sorcier retrouver son chemain dans une ville même.C'est à se moment que je vois un ou une parachutiste passer tout près de ma tête pour venir atterir à quelques mètres du fleuve . Il ou elle l'a échapé belle, un peu plus et la personne en question allait tomber dans l'eau qui n'est pas très propre on peut le voir à l'oeil nue en regardant la couleur de l'eau. Elle était noire comme l'encre, j'aurais pas aimé me baigner là dedans moi. Soudain, elle plie son parachute, surement pour pas qu'il s'envole de nouveau, et part d'un pas rapide vers une rue. La personne parlait d'une mission spéciale où quelque chose dans le genre, à sa voix on dirait clairement que c'est celle d'une femme. Je me décide alors à la suivre tranquillement en évitant de me faire foncer dessus par les autres personnes. Rendu assez près d'elle.

-Bonjour est-ce que je peux vous aidez??? Sacrée chute que vous avez fait là êtes vous sûr que vous allez bien ???

En la voyant avec son habit de militaire je peux bien comprendre que je me fait du souci pour rien, ses gens là ne sont pas commode et ils ne montrent jamais de signe de faiblesse. Au moins j'aurai essayer de savoir si elle avait besoin d'aide, c'est pas comme si j'avais rien fait.

Je venais de remonter mes lunettes de protection sur mon casque pour chausser mes lunettes de soleil (à peine discrètes en pleine nuit), quand j'entendis quelqu'un me parler. Je me retournai et vis un homme en long manteau me sourire.
"Non merci, ça ira mieux quand j'aurais botté le cul de mes recures !" répondis-je
J'allais me remettre en marche quand mon instinct me stoppa net. Ma mutation continuait et mes instincts de louve devenaient de plus en plus forts, ça risquait d'ailleurs de m'attirer des ennuis. Je m'approchai de l'homme et reniflai l'air autour de lui. Son odeur était particulière...même pas normale. Si ce type était humain, j'étais la fille cachée du Pape.
"Vous êtes un hybride ?"

Après un bref moment elle se tourna pour finallement me dire qu'elle n'avait pas besoin d'aide. Elle partait, quand tout d'un coup, elle se retourna et commença à me renifler.

Elle est vraiment bizarre cette fille là, je me demande bien à quoi ça va lui servir de me sentir comme ça.

c'est alors qu'elle m'a dit, après m'avoir renifler, quelque chose qui me fit froid dans le dos. Juste en me reniflant elle a été capable de découvrir mon secret, elle devais avoir un audorat très dévelopé, surdimansioné même. Ce qui veut dire à coup sûr qu'elle n'est certainement pas humaine non plus. Mon sourire laisa place à un visage étonné.

-et comment faites vous pour dire des choses comme ça sans me connaître et sans m'avoir parlé ????

évidemment je connaissais la réponse, mais on ne sait jamais quand quelqu'un peut se retourner contre nous c'est pour ça que je décide de ne pas répondre pour le moment. Elle m'a vraiment surprise je ne m'attendais pas à voir un hybride dans l'armée surtout qu'elle parle de recrues elle doit être haut-gradée pour avoir du monde sous ses ordres. Elle a dût faire beaucoup de sacrifice pour en arriver là. Moi si j'aurais essayé de rentrer dans l'armée je me serais fait fusiller quelques heures après ne plus avoir la possibilité de cacher mes ailes parce que, maintenant je n'ai plus le choix de porter mon manteau pour les cacher et vu que dans l'armée ça parraitrais assez louche, je pense que je serais déjà mort.

je prend un air de défi

-Si tu es capable de me prouver que tu as raison je supose que tu en est un toi aussi ????

J'observai l'homme de haut en bas. En effet, même sans l'odeur, cet homme avait un petit quelque chose qui le différenciait de la masse des humains.
"Ok, c'est vrai, je suis une hybride aussi" dis-je à voix basse pour éviter d'être entendue par les passants.
J'étais à la fois honteuse d'avoir trahi ma vraie nature ausi facilement et soulagée que cet homme soit aussi un hybride. Ainsi, il ne pourrait pas me dénoncer sans risquer de se faire arrêter lui aussi. En fait, c'était même plus que ça. J'étais soulagée de rencontrer enfin quelqu'un qui partageait ma condition. Je lui fis signe de me suivre et l'emmenai dans un coin sombre, sous un pont, juste au bord de l'eau, histoire de pouvoir causer sans attirer l'attention. Et comme ça, en cas d'entourloupe je pouvais toujours le noyer. Mon Famas pendait à mon épaule au bout de sa lanière. Le cran de sûreté était mis mais j'avais appris à le faire sauter rapidement. Et puis de toutes façons, j'espérais bien ne pas avoir à m'en servir. Je rencontrais déjà assez peu de gens de ma race, si en plus je devais les descendre...
"C'est vrai que je cours à ma perte si je n'apprends pas à maîtriser mieux mes instincts, mais d'un autre côté, vous avez quelque chose qui dépasse de sous votre manteau"

Dès que j'ai entendu qu'elle était elle aussi une hybride je me suis sentis tout de suite rassuré maintenant il fallait juste que je sache si elle était pacifique. Elle avait l'air soulagée que je sois un hybride. C,est alors qu'elle m'enmena sous un pont surement pour que l'on soit à l'abris des regards et des oreilles indiscrètes. Je la regarde avec mes yeux d'un gris argenté

elle a l'air vraiment gentille. Je suis sur que je peux lui faire confiance, dans le fond elle aussi elle est une hybride je vois pas pourquoi on ne pourrais pas s'entraider.

quand elle m'a dit que j'avais quelque chose qui dépassais de mon manteau et qu'elle me pointais un morceau d'une de mes ailes qui était moins bien cachée, je me suis senti tout de suite un peu gêné. je me met à rougir sans le vouloir.

-ah ça ... ben c'est ...c'est se qui fait de moi un hybride

j'enlève mon manteau me laissant torse nue, maintenant mes ailes étaient voyantes. Je les ai dépliées pour sentir le contact de l'air sur mes ailes, ça fait tellement de bien je les sorts tellement rarement que j'en profite à chaque fois.

-Maintenant tu me vois sous mon vrais jour, j'espère que je ne te fait pas peur. Surement pas, tu as dût en voir de toute les couleurs dans l'armée.

"Magnifique." dis-je en contemplant les immenses ailes de chauve-souris que l'homme venait de sortir de sous son manteau.
A part ça, je ne voyait rien d'anormal chez lui. Il en avait de la chance !
"En effet, j'ai eu beaucoup de mal à cacher ma nature dans l'armée. Mais en prenant du grade ça s'est facilité. Enfin...pour le moment."
Je baissai la tête, me retournai et baissai un peu mon pantalon pour montrer mon embryon de queue. Chaque semaine il s'allongeait d'un centimètre et commençait à se couvrir de poils gris. Ce n'était pas spécialement élégant et ça risquait de faire une bosse douteuse sous mon treillis.
"Ma mutation continue. dis-je en remontant mon pantalon. Au rythme où ça va je vais bientôt être incapable de cacher quoi que ce soit aux autres et je risque d'être lynchée par mes propres recrues. J'ai déjà de la chance de pouvoir éviter les douches communes. Mais il faut à tout prix que j'arrive à rester suffisament longtemps."
Je restai silencieuse un moment.
"Et vous, repris-je, avez-vous des problèmes avec votre mutation ? Monsieur... Monsieur ?"

c'est bien la première fois que quelqu'un trouve que mes ailes sont merveilleuse je pense que je vasi bien m'entendre avec elle.

-Jonathan Lachance je me nomme Jonathan Lachance et en effet, j'ai des problèmes avec ma mutation et ils ont commencé il y a quelques jours parce que comme vous pouvez le constater j'ai beaucoup de difficulté à cacher mes ailes et j'ai du tout quitter ma famille, mes amis et mon pays. J'ai décidé de venir ici parce que j'ai toujours rêvé de revenir en vacances ici, mais depuis que je suis ici je me perds trop souvent à mon goût et j'ai beaucoup de difficulté à trouver quelque chose à manger parce que je n'ai pas d'argent.

je regarde tout autour de moi pour être sur que personne ne me vois

-moi aussi ma mutation continue et je me demande si ça va arrêter un jour parce que sinon je vais vraiment avoir des problèmes déjà que j'ai de la difficulté à sortir le jour et je ne vous parle pas des bruits ambiants qui sont automatiquement amplifiés dans mes oreilles. Je pourais vous dire qu'il y a un couple qui se chicane au bout de la rue là-bas

je pointe une direction derrière moi un peu plus haut que le dessous du pont ou nous étions

-aussi étrange que ça puisse parraître je n'ai jamais essayer de voler avec mes ailes, mais bon assez parler de moi vous pourquoi vous êtes vous engagée dans l'armée et c'est quoi votre nom ???

Je souris un peu en regardant la direction qu'il désignait. En tendant l'oreille, je ne percevait qu'un vague gazouillis.
"Mon nom c'est Monique. Je dis rarement mes raisons, mais entre hybrides... Mes parents étaient tous deux des hybrides. Nous vivions assez paisiblement dans le secret. Et puis nous avons été trahis et les ennuis sont arrivés. Ca a commençé par des brimades, puis des insultes, et même des projectiles. Et une nuit, des soldats ivres morts ont fait irruption chez nous pour s'amuser un peu."
Je pris une inspiration avant de poursuivre.
"Ils ont sortis mes parents dans la cour, j'étais cachée dans la cuisine et j'ai tout vu depusi la fenêtre. Ils ont violé ma mère, l'un après l'autre. Mon père voulait la défendre mais les autres le frappaient. Ils les ont tabassés tous les deux pendant un bon moment à coups de rangers, bouteilles brisées et tuyaux à gaz. Et puis quand ils ont été fatigués de frappés ils sont devenus encore plus méchants."
Mes mains se crispaient sur le parachute à l'évocation de ces souvenirs douloureux.
"Ils ont aspergé ma mère de vodka avant d'y mettre le feu. Elle a brûlé vive en cinq longues minutes. En voyant ça mon père est devenu fou de douleur. Il a sauté sur un des soldats et lui a crevé un oeil d'un coup de griffes. Furieux, le militaire lui a tranché la carothide d'un coup de baïonette et il est mort sur le coup."
Des larmes coulaient sur mes joues.
"Ils ne m'avaient pas encore repérée, mais j'ai voulu m'enfuir, ils m'ont vue, et j'ai reçu un coup de baïonette. Et depuis, je suis entrée dans l'armée pour les retrouver et les tuer. J'en ai eu un, et les autres vont souffrir !"
Je me rendis compte que ça m'avait fait du bien de parler de tout ça à quelqu'un. J'essuyai mes larmes, un peu honteuse de pleurer devant un inconnu.
"Au fait, vous avez dit que c'était quoi votre nom ?"

En l'entendant raconter son histoire je m'apperçus à quel point les humains peuvent être cruels. Je n'arrive toujours pas à croire que les êtres humains sont aussi xénophobes. Ils n'arrivent même pas à s'entendrent entre eux et nous il faudrait que nous nous montrions au grand jour se serait du suicide. Juste à l'idée de me montrer comme je suis devant des humains, j'en ai presque peur après avoir entendus l'histoire de Monique .

-Je suis vraiment désolé pour tes parents....comme je te l'ai dit je m'appelle Jonathan Lachance. Je trouve vraiment que mon nom de famille ne marche pas avec se que je vis.

Secoué d'un petit spasme, sans trop savoir pourquoi, je me mis la main sur la tête et me suis mis à me jouer dans les cheveux.

-J'espère que tu vas rattraper ceux qui t'ont enlevé de force tes parents et que tu vas les tuer, ils n'avaient vraiment pas d'affaire à faire ça crois moi, si je les croisent un jour ils vont vraiment le regretter.Mais dis moi vu que tu as reçu un coup de baïonette tu doit bien avoir une cicatrice ou quelque chose dans le genre ???

j'enlève ma main de dnas mes cheveux et je me croise les bras et j'affiche un air curieux, mes ailes venant me couvrir un peu

il comme à faire froid un inconveniant à ne jamais porter de chandail c'est bien le changement de température.

-Est-ce que ça vous tente que je vous escorte pendant que vous chercher vos recrues ça me ferais plaisir de vous aider. Je me demandais aussi, est-ce que vous avez un surnom?? J'aime beaucoup appeller les gens par leurs surnom c'est toujours plus court.

Je fus tout de même satisfaite de rencontrer une réaction aussi amicale de ce type.
"Oui, j'ai une cicatrice. Pour l'instant ça ne se voit pas mais je n'arrête pas de la tripoter, ça attire l'attention."
Juste au moment où j'en parlais, je me rendis compte que j'étais encore en train de la toucher.
"En fait, je suis sûre que si les humains nous méprisent c'est parce qu'ils sont jaloux. Ils sont jaloux car nous avons des corps plus fonctionnels qui, en plus, reflètent notre caractère alors qu'eux ils restent coincés dans leur petite peau d'humain rachitique !"
C'était le raisonnement que je m'étais fait toute ma vie.
"A part ça, je pense ne pas avoir besoin d'aide pour rentrer à la caserne et attendre les recrues en astiquant mes rangers, car elles vout beaucoup servir pour botter le cul des retardataires."
Je ramassai mon parachute et me mis en marche. Je fis quelques pas et stoppai net. Je me retournai vers Lachance et demandai.
"Au fait, vous avez où loger ?"
Les patrons des hôtels étaient toujours prêts à dénoncer leurs locataires pour se faire bien voir et j'imaginais sans peine la facilité avec laquelle un étranger dans son genre se ferait pincer.
"Avec un européen d'un autre pays je dis pas, mais ce type il débarque de la planète Mars !"pensai-je en attendant la réponse.

Elle me demandait si je savais où loger, bien sûr que non je ne suis pas le genre de personne qui passe inaperçu et de toute façon si je savais où loger j'aurais toujours peur que quelqu'un m'espionne pendant mon sommeil, parce que je suis trop étrange avec mon grand manteau qui descend jusqu'aux chevilles.

-Non je ne sais pas où loger, j'ai toujours peur que quelqu'un découvre mon secret pour ensuite finir sur le bûcher. Je ne suis pas le genre de personne qui peut se faire passer facilement pour quelqu'un de normal et ça me dérange beaucoup, tous ses regards qui me fixe sans arrêt d'un air étrange comme si je venais d'une autre planète. Au moins, c'est mieux ça que de me faire tuer parce que quelqu'un a dit à tout le monde que j'étais un hybride .

Il faudrait que je pense à me trouver un endroit permanent où loger parce que je ne pense pas que dormir dans la rue soit une solution... surtout que l'hiver approche bientôt et je n'ai pas envi de finir congelé par le froid. Je peux bien croire que je viens du Québec, mais mon manteau n'est pas doublé, il ne me protègera pas du froid très longtemps.

- Et vous où est-ce que vous loger pour être sûr de ne pas vosu faire déranger parce que vous allez avoir de plus en plus de misère à cacher votre vrais personalité. Au fait , je suis bien d'accord avec vous je trouve que notre personalité est liée avec les hybrides que nous sommes .

je replis mes ailes dans mon dos et remet mon manteau parce qu'il fait froid maintenant et se n'est pas vraiment le moment de tomber malade.

-Mais vous qu'est-ce que vous allez faire quand vous allez vous rendre compte que vous ne pourez plus cacher se que vous êtes ??? Si vous ne le savez pas il faudrait commencer à penser comment vous allez vous débrouiller parce que se n'est pas quelque chose qu'il faut prendre à la légère, surtout si vous faite partie de l'armée.

Je souris à ce pessimiste.
"J'ai pas peur ! Le jour où je ne pourrais plus cacher mes mutations, j'aviserais mais en attendant je peux me débrouiller."
En fait, j'avais déjà commencé à préparer quelques combines pour quand je deviendrais trop lupine pour passer inaperçue. Mais je craignais fort de devoir quitter l'armée. Je voulais à tout prix tuer les assassins de mes parents, mais ce n'était pas la seule raison. J'aimais mon pays, même si il était dirigé par des incapables racistes.
"Pas de problème, j'ai un magnifique appart dans un immeuble tranquille avec des voisins aimables et peu curieux. Si vous le désirez, vous pouvez venir y habiter pendant le temps qu'il faudra. Je dors souvent à la caserne, on ne devrait donc pas avoir de problèmes de colocation. Et puis vous êtes le premier hybride avec qui je parle depuis des années et en plus vous me plaisez bien. Entre hybrides faut s'entraider. Et puis je ne voudrais pas que vous repartiez avec une mauvaise image des français. Alors qu'en dites-vous ? Je vous conduis à mon appart ou vous restez dans la rue ?"

elle m'offre de me conduire chez elle!! On viens à peine de se rencontrer et déjà je me fais inviter. C'est vrais que dans ma situation je n'ai pas vraiment le choix d'accepter après tout c'est son appart ou la rue. Si je choisis la rue je ne suis pas plus avancer et je risque de me faire voir.

-Je pense que je vais vous suivre jusqu'à votre appart, je ne compte pas dormir dans la rue. Merci de l'invitation. Au fait , je n'ai jamais eu de mauvaise image des français . Ils ont toujours été très gentil avec moi dut moins à se que je me souviens.

je lui fait un sourire en signe d'aprobation et me dirige vers elle pour que l'on puisse marcher côte à côte

je la trouve vraiment gentille de m'inviter chez elle, surtout qu'on viens juste de faire connaissance comme ça je n'aurai pas besoin de voler l'argent de quelqu'un pour pouvoir me nourrir je me demande bien comment est-ce que je vais faire pour payer ma dette envers elle après tout se qu'elle fait pour moi

-Alors comme ça vous êtes un hybride loup j'ai toujours aimé les loups sans que je ne sache trop pourquoi. Je pense que c'est parce qu'ils vivent en meute et qu'ils obéissent aux plus forts le mâle et la femelle alpha si je ne me trompe pas.

Soudainement je m'arrête et je me met à penser à tous ceux que j'ai laissé derière moi. tout ça à cause de mon apparence physique.

-Est-ce que tu pense que l'on va être capable de vivre en société un jour avec les humains ??? Je me demande aussi quand est-ce que nos transformation vont cesser parce que toi tu vâs être superbe, mais moi j'ai peur de se que je vais devenir.

Je hausse les épaules.
"Qui sait ? Peut-être bien qu'un jour ils finiront par nous supporter. J'ai déjà entendu parler d'un groupe d'hybrides extrémistent qui militent pour la liberté. Mais moi, la liberté par le posage de bombes ça ne me tente pas des masses."
J'évite de parler trop fort pour ne pas être entendue des autres passants.
"Mais un jour, peut-être que le gouvernement comprendra que ces persécutions ne riment à rien et que nous ne serons plus obligés de nous cacher. C'est l'une des raisons pour lesquelles je me suis engagée dans l'armée. J'espère que quand on découvrira que je suis une hybride je serais devenue haut gradée, très respéctée et que j'aurais fait de grands gestes pour le pays. Comme ça, on verra que les hybrides peuvent être des gens biens. Je suis sûre qu'un jour on nous considérera comme égaux aux humains, les femmes ont bien obtenu le droit de vote après une guerre mondiale. Mais j'espère surtout être là pour voir cette délivrance."
Quand on me laissait parler, je me découvrais d'incroyables talents d'oratrice.
"Quant à vous, si notre statut d'hybride fait vraiment ressortir notre beauté intérieure, je pense que vous n'avez pas grand-chose à craindre. Mais au fait, pourquoi n'avez-vous jamais essayé de voler avec vos si belles ailes ?"

-Si je n'ai jamais volé c'est parce que j'ai toujours eu peur de me faire voir en volant. Imaginer un peu le visage des humains me voyant volant au dessus de leurs têtes. Ils me prendraient surement pour un démon ou quelque chose de pire encore et à se moment je me ferais traquer n'importe où par des prêtres ou des sois-disant chasseurs de démons.Sinon s'il n'y aurait se problème tu peux être sur que volerais, j'aime tellement sentir le vent sur mes ailes. J'ai vraiment énormément de difficultés à ne pas voler c'est comme si j'étais obligé de me créer un autre personnage dans ma tête et que je ne pouvais être moi même que quand il n'y a personne.

C'est fou comme je peux parler longtemps que je mis met si je continue comme ça je vais avoir une extinction de voix... je devrais peut-être me calmer un peu si je veux la gardée intacte. Monique est si gentille avec moi je suis content de pouvoir me fier à elle.

-Alors vers quelle d'irection devons nous prendre pour aller à votre appartement j'ai bien hâte de voir à quoi il ressemble. Il doit vraiment être superbe. Merci de m'aider à me loger, vous êtes la première personne que je rencontre qui est assez gentille pour m'adresser la parole.

je me tiens maintenant à côté de Monique attendant les instructions pour que l'on puisse se diriger vers sa demeure nous sommes sorti de sous le pont un léger vent froid souffle sur nous laissant penser que les nuits devinnent de plus en plus froides.