En entrant dans l'appartement, ce qui surprend, c'est le désordre organisé qui règne partout. Le petit couloir à l'entrée, qui ne sert foncièrement à rien, si ce n'est à entreposer chaussures, manteaux, cartons, qui ne trouvent pas leur place dans le reste de l'appartement.
A droite, s'ouvre la salle de bain, la pièce la plus rangée de l'appartement.
Puis, la cuisine. Pas très grande, mais très éclairée, grâce à une grande fenêtre. Le même bazar que partout ailleurs. La table est encombrée, des polycopiés de cours, de la vaisselle propre, du courrier, ouvert ou non. Les placards sont ouverts, la vaisselle est mal rangée, les boîtes de conserve s'entassent pêle-mêle. De la vaisselle encore dans l'évier, sur l'égouttoir.
Et à gauche, le salon chambre bureau avec le lit contre la paroi opposée à la fenêtre, sous laquelle une grande planche sert de bureau. Enfin, pas vraiment. Plutôt de dépose bazar. Le four est posé dessus par manque de place dans la cuisine. A côté, des piles de polys, de revues scientifiques, de coupures de presse.
En face de la porte, des étagères avec des livres de science fiction, d'autres cours, d'autres journaux, et à côté du lit, un meuble à roulette sur lequel est posé l'ordinateur sert de table de nuit. Dans les tiroirs, à moitié ouverts, on voit des paquets de gâteaux, des tablettes de chocolat. A côté de l'ordinateur, une pile de CD, des jeux vidéos, deux ou trois livres avec des marque-pages, côtoient une tasse de thé.