Identité
Prénom et Nom : Chloé Karell
Surnoms : Certains ont eu la délicatesse de m’appeler “langue de vipère” ou encore “monstre”, mais je vous conseille d’éviter.
Date de naissance : 7 mai 1985
Sexe : Féminin
Âge 22 ans
Physique
Description générale : Je n’ai pas à me plaindre de ma taille, presque un mètre soixante-dix, ni de ma carrure, étant assez fine. Mes formes ne sont pas vraiment généreuses, je dirai même que je suis assez plate, si n’est rectiligne. Bon, j’exagère un peu, c’est vrai, mais il faut dire ce qui est, je ne suis pas foutue comme un mannequin. Pas beaucoup de seins (oui, je sais, je parais avoir une poitrine de taille moyenne à première vue, mais pour tout vous dire… c’est du rembourrage), pas beaucoup de hanches non plus, ni de fesses.
Je suis musclée, c’est vrai, il faut dire que je fais pas mal de sport, et s’il y a bien une chose que je peux affirmer, c’est qu’il n’y a rien de flasque chez moi. Mon visage n’est pas trop mal, une bouche fine, un joli nez, des yeux couleur bleu-gris-cendré, des sourcils fins, et une forme globale évoquant un bel ovale.
Quand à mes cheveux, je ne m’en plains pas, ils sont lisses, m’arrivent juste sous les omoplates, et ont une jolie teinte rousse qui s’accorde parfaitement avec ma peau pâle et fragile. Un petit détail que j’aime assez, je suis presque totalement imberbe. Mis à part au niveau du visage, je n’ai aucun poil. Je ne sais pas si ça a un rapport avec mon statut d’hybride, mais ça m’arrange assez.
Un dernier détail que j’ai moi-même choisit, je possède un tatouage. Il représente un serpent qui s’enroule autour de ma cheville et d’u bas de ma jambe sur une hauteur de quinze centimètres.
Taille : 1m69
Corpulence : Entre 52 et 55 kilos, ça dépend des moments…
Signe particulier Je crois que la plus gênante de mes différences est ma langue, longue, fine et fourchue, ce qui a pour conséquence un perpétuel susurrement quand je parle. Ensuite, toujours pour parler de ma bouche, je possède des glandes à venin, ma morsure peut donc avoir pour conséquence une paralysie du membre mordu qui peut durer jusqu’à cinq heures (d’ailleurs j’ai toujours du contre venin dans mon sac, on ne sait jamais). Aussi, je nage naturellement et particulièrement bien, comme si je glissais, ou plutôt non, que je rampais à la surface de l’eau. Mes mains sont dérangeantes aussi, et je dois les cacher à cause de leurs paumes… elles possèdent des écailles. Une dernière chose encore, j’ai un sang froid, je suis perpétuellement à température ambiante.
Caractère
Description générale : Depuis que je suis partie de chez moi je suis assez discrète et renfermée. J’essaye de me fondre dans la masse au maximum, et je ne parle jamais à personne. Ce n’est pas pour paraître désagréable, croyez-moi, c’est juste que je me fais passer pour muette à cause de ce qu’il y a dans ma bouche. Je suis très méfiante, il faut dire que je sais ce qui arrive aux hybrides quand on les découvre. Il est donc très difficile de me mettre en confiance, sauf si vous êtes vous-même un hybride. Dans ce cas, je serai tout de suite très confiante, limite naïve. Je ne peux pas croire que quelqu’un de ma condition puisse me vouloir du mal, sauf si bien sûr c’est à cause de problèmes qu’on aurait eu ensemble. Je m’énerve assez rarement, et si je le fais, je me contrôlerai au maximum pour ne pas prononcer un seul mot. En général, je suis assez gentille, plutôt serviable, et quand j’ai affaire à quelqu’un de mon espèce je me montre généreuse et solidaire. Pour les autres, tout dépend de comment ils agiront avec moi, mais si ce qu’ils font ne me plais pas, je ne me gênerai pas pour être froide voire même désagréable. Je suis d’un naturel solitaire, et je ferai le maximum pour préserver mon secret identitaire, tant que ça ne met personne en péril. Personne contre qui je n’ai rien en tout cas. Sinon, vous vous en fichez sûrement mais j’adore la natation, que je pratique une fois par semaine, en m’arrangeant pour garder des mitaines jusque dans le grand bain. Une dernière chose encore, je m’attache facilement, et quiconque fera du mal à ceux que j’aime à intérêt à surveiller ses arrières.
Tic : Il m’arrive de parler toute seule, j’étais très bavarde avant, alors parler me manque souvent.
État
Statut social : Je donne des cours particuliers de langue des signes.
Statut civil : Célibataire (essaye de draguer avec une langue de serpent et des écailles dans les mains, tu vas voir, c’est marrant.)
Passé
Sa vie : Il y a un peu plus de vingt-deux ans, je naissais, au grand bonheur de mes parents, tous deux gagnant très bien leur vie en tant qu’avocats et propriétaires d’un cabinet qu’ils dirigeaient ensemble. On avait longtemps cru ma mère stérile, ce qui explique que je fus particulièrement chérie. Elle avait beaucoup étonné les médecins en tombant enceinte, mais je les étonna beaucoup plus, bien que je sois née presque sans anomalie, mis à part ma température. Elle n’était pas autour de 37°C, non, elle était à température ambiante, ce qui commença par les affoler. Ils conclurent à une petite anomalie d’ordre sans doute hormonale, et mes parents se contentèrent de cette explication. Il fallait dire aussi qu’ils étaient prêts à avaler n’importe quoi du moment que ça les rassurait. J’ai donc grandit sans problèmes, bien gâtée comme l’enfant unique que j’étais. Enfin… jusqu’à mes six ans.
Contre toute attente ma mère retomba enceinte et accoucha de jumeaux, deux petits garçons totalement identiques et en parfaite santé, encore une fois sans que les médecins ne l’aient prévu. J’adorais mes petits frères, ils étaient mignons comme tout, pas trop turbulents, et bien que je ne sois plus au centre de l’attention générale, je n’étais pas jalouse d’eux, j’aimais bien qu’on m’oublie un peu de temps en temps. Mais pas trop, sinon ça devenait désagréable. On était assez proches tous les trois, et je n’ai jamais regretté de ne plus être la seule enfant de la maison.
J’étais épanouie et extravertie ce qui ravissait mes parents, bien qu’ils désapprouvent ma passion : les reptiles, et plus particulièrement les serpents. Mais bon, ils ne s’opposaient pas trop à moi et je leur rendais la pareille en ne disant rien quand ils abordaient un sujet qui me déplaisait. Par exemple, les hybrides. Dès que la conversation allait vers eux, j’entendais le couple sortir presque en cœur les mêmes imbécillités conformes à l’opinion publique. Ils sont inférieurs, menaçants, dotés de tous les défauts possibles et imaginables et on devrait les enfermer ou même les tuer, ce ne serait pas une grande perte et hahaha et blablabla…
Moi, bien que je me taise, je n’étais pas de leur avis. J’ignorais tout de mon état, mais sans savoir pourquoi je me sentais proches de cette race méprisée, bien que contrairement à eux je n’étais ni haïe, ni mise à l’écart. Bien sûr, je me gardais bien de laisser voir le moindre signe pouvant trahir ma pensée, ce serait aller vers un chemin que je ne tenais pas du tout à emprunter. Bref.
Ma scolarité se passait très bien ainsi que ma vie sociale, et je n’avais pas à me plaindre de mes relations avec les autres. J’étais appréciée, populaire même, et j’étais loin d’être en retard pour ce qui était de ma vie amoureuse. A douze ans j’avais reçu mon premier baiser et à quatorze ans je perdais ma virginité. Ma vie sentimentale fut assez mouvementée jusqu’à mes seize ans, âge où apparurent mes différences physiques.
C’est venu petit à petit, d’abord la langue, commençant à changer, à devenir chaque jour plus fine, plus longue, et plus… fourchue. Je ne supportais pas ce changement, et ne supportais pas l’idée que les autres le voit. Alors je parlais de moins en moins, finissant par m’enfermer dans un mutisme total.
Seuls mes frères connaissaient la vérité, ils étaient trop proches de moi pour que je puisse le leur cacher bien longtemps. Malgré leur jeune âge, ou peut-être grâce à ça, ils ne me considérèrent pas comme un monstre et agirent comme ils l’avaient toujours fait avec moi, ce qui n’a pas été le cas de tout le monde. Au lycée, je n’ai pas pu le cacher bien longtemps non plus, et on me donna assez vite le ravissant surnom de langue de vipère, ou de monstre. Malgré ma popularité –mon ancienne popularité-, je n’avais pas de véritables amis, seulement des copains, des gens avec qui je pouvais m’amuser ou à qui je pouvais demander conseil mais qui n’éprouvaient pas grand-chose pour moi, ce qui était réciproque.
Très vite, je fus mise à l’écart, et l’information concernant ma différence remonta jusqu’à mes professeurs, qui la transmirent à mes parents. J’avais réussi à ne rien laisser voir jusque là car ils rentraient tard tous les soirs et que je mangeais avec mes petits frères avant qu’ils ne rentrent.
Seulement, le jour où ils avaient appris la nouvelle ils décidèrent de prendre leur après-midi afin d’avoir une sérieuse discussion avec moi. Là, ce fut assez violent. On a tous crié -sauf mes frères qui étaient à l’école- et quand j’ai dis que ce que j’étais n’étais pas dramatique, j’ai reçu une violente gifle de la part de ma mère qui me hurla en même temps que si, c’était dramatique, mais qu’elle ne voyait pas l’intérêt d’essayer de me le faire comprendre puisque comme j’étais un hybride, mot qui sonnait comme une insulte dans sa bouche, je devais être aussi stupide que tous ceux de ma race. Mon père était plus modéré, il semblait presque avoir pitié de moi, comme on peut avoir pitié d’un monstre qui nous dégoûte. Il me dit de partir, de faire mes bagages et de ne pas revenir, que je n’étais plus leur fille. Il m’a donné un peu d’argent aussi, de quoi me payer un billet de train et retomber sur mes pattes une fois à destination. Encore une fois, je crois que c’est parce qu’il avait pitié de moi, mais ça n’a pas atténué ma douleur pour autant. Je n’avais jamais eu aussi mal que ce jour là, et je crois que je n’ai eu mal qu’une seule fois à ce point depuis. D’ailleurs, je n’ai pas eu à l’attendre longtemps cette douleur.
Après avoir quitté mon foyer si chérit, je suis allée jusqu’à l’école de mes frères, marchant comme un automate. Je n’avais pas pensé que mes “parents” avaient senti que je ferais ça et qu’ils avaient appelé l’école… en arrivant, j’ai eu la surprise de me voir refuser l’autorisation d’aller chercher les deux enfants et de me faire traiter comme une étrangère. L’enseignante m’avait pourtant déjà rencontrée, on avait parlé ensemble, je m’impliquais dans la vie scolaire de mes petits frères depuis l’âge de quatorze ans (il était fréquent que mes parents aient trop de travail pour assister aux réunions parents-professeurs).
Je conservais mon calme le plus longtemps possible, gardant la bouche fermée pour cacher ma langue, mais quand elle m’a dit que Madame Karell avait appelé pour lui demander de m’interdire l’accès aux jumeaux, je me suis énervée plus encore qu’avec mes parents, et je n’ai pas pu retenir mes cris, dévoilant sans le vouloir cette différence si grave aux yeux des autres. L’institutrice s’est alarmée, a crié au monstre, faisant sortir les élèves de sa classe, mes frères compris. En me voyant ils ont voulu aller vers moi, mais elle les a retenu, me bloquant le passage pour que je ne puisse aller vers eux. Très vite, d’autres enseignants sont arrivés, alarmés par ce vacarme, et je fus rapidement maîtrisée sous les yeux suppliants de la seule famille qui me restait.
Alors je suis partie à la gare acheter mon billet de train, et comme j’avais trois heures devant moi avant le prochain départ, j’ai erré dans la ville au hasard de mes pas, me dirigeant involontairement vers mon lycée.
Je suis resté devant la grille, observant discrètement les allées et venues des élèves en me demandant comment tout avait pu changer aussi vite. Ce fut une erreur de ma part, je n’étais pas aussi discrète que je le croyais et je fus vite repéré, d’abord par un surveillant qui me demanda de partir sans cacher son expression dégoûtée, puis par un group d’élèves à proximité.
Manque de chance, je les connaissais et ils savaient parfaitement qui j’étais. Ils étaient d’un naturel violent et se jetèrent sur moi. J’entendis le pion leur dire de se calmer, mais il n’insista pas beaucoup et les regarda faire. Ce fut ce jour là que je découvris le poison contenu dans ma morsure, alors que je me défendais par tous les moyens possible. Mes dents s’enfoncèrent dans un bras jusqu’au sang, et en une dizaine de secondes le bras en question s’arrêta de bouger. Ils s’arrêtèrent tous, horrifiés par ce qu’ils venaient de voir, et j’en profitais pour m’échapper.
Heureusement, j’étais sportive, ce qui me permettait de courir relativement vite et d’être assez endurante. Ainsi, je leur échappais et allait passer l’heure et demie qui me restait à attendre avant le départ du train dans la gare.
Arrivée à Paris, la première chose que j’ai fait a été de dépenser une partie de l’argent que j’avais dans des cours de langue des signes, langue que je parle maintenant parfaitement puisque que je me fais passer pour muette et n’ouvre la bouche que lorsque je suis seule.
Depuis, je gagne ma vie en donnant des cours particuliers de langue des signes, mais je dois dire que ce n’est pas ça qui va me rendre riche… Les mois où je manque vraiment d’argent, on peut me trouver dans la rue à faire la manche. Je n’ai eu qu’une aventure depuis mon arrivée à Paris, et j’y ai mis un terme au bout de quelques jours, quand je me suis rendue compte que je ne pouvais même pas embrasser autrement qu’avec les lèvres fermées. Depuis, c’est le néant… Il n’y a ensuite eu qu’un seul évènement digne d’être écrit dans ma vie : il y a quatre ans, des écailles sont apparues sur mes paumes, et depuis je porte en permanence une paire de mitaines.
Bien sûr, toutes ces années je suis restée en contact avec mes frères, je leur envoie régulièrement des lettres et ils ne manquent jamais de me répondre.
Famille
Parents ou tuteurs :J’ai des parents, mais ils m’ont reniée. Ca fait maintenant six ans que je ne leur ai pas parlé.
Frères et soeurs : Deux petits frères jumeaux.
Autres fréquentations importantes : Je n’en vois aucune.
Autres
Ses rêves et ambitions pour l'avenir : Eh bien… pouvoir enfin parler en public et ne pas
Facultatif
Possessions particulières
Facultatif
Vous
Votre nom ou surnom : [/bSara]
[b]Votre âge : [/b15 ans]
[b]Comment avez-vous connu le forum ? Via Sadismus
Quel est le nom de la personne qui figure sur votre avatar ? Alyson Hannigan
Pour le jeu, aurez-vous besoin que quelqu'un joue un frère, une soeur, une tante, un ami ... ? Pas spécialement mais si quelqu'un veut jouer un de mes frères ça me dérange pas
Avez-vous hâte que je vous valide ? Ouiii!
La fiche est-elle trop longue ? Non, non
Avez-vous une critique à formuler sur le forum ? Je suis pas fana du fond mais à part ça, y a rien qui me déplaise!
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